Politique

L’Indice de perception de la corruption (IPC) 2022 a été publié hier dans la matinée par Transparency International Initiative Madagascar. La Grande-île a le score de 26/100, soit le même qu’en 2021. La branche malagasy de Transparency international « s’inquiète » de cette « stagnation ». Cette entité de la société civile l’explique par « le manque d’investissement de l’Etat dans la Lutte contre la corruption (LCC) », citant à titre d’exemple le fait que dans la loi de finances rectificative de 2022, « le budget consacré à la lutte contre la corruption ne constitue que 0,128% du budget général…
Voyager à la rencontre des paysans et s’immerger dans leur quotidien à la campagne, tel est l’offre que l'Office régional du tourisme et la Direction interrégionale du tourisme souhaitent valoriser en tant que produit phare de la Région de Vakinankaratra en collaboration avec les spécialistes du secteur du tourisme rural. En effet, cette Région compte actuellement plus d’une dizaine de gîtes opérationnels et professionnels dans le domaine d’accueil par les villageois avec plus de 20 ans d’expérience.
Le Syndicat des enseignants-chercheurs et des chercheurs-enseignants (SECES) affirme également son opposition à toute idée tendant vers une éventuelle cogestion des îles Eparses. C'est l'une des résolutions prises lors du conseil national qui s'est tenu les 26 et 27 janvier derniers à l'Université de Toamasina. « Madagascar est un pays indépendant, nous devons donc tous être unis et unis pour exiger la rétrocession, sans condition et sans délai, des îles malgaches (Juan de Nova, Bassas da India, Tromelin, Europa, Les Glorieuses) occupées par l'ennemi national.
« De nouvelles technologies de sécurisation de compte arriveront cette année », a annoncé Louis-Olivier Favot, directeur général par intérim de Mvola, samedi dernier, à Andraharo, à l’occasion de la présentation de vœux effectué par la société. Au responsable d’admettre que les arnaqueurs continuent d’œuvrer malgré la vigilance et les actes de sensibilisation déjà opérées par l’opérateur en plus des traitements de tous les incidents et réclamations reçus par Mvola.
Le Président de la République Andry Rajoelina a fixé le cap à suivre pour les derniers mois de son actuel mandat. « Je donne des instructions aux ministres d’arrêter toutes les constructions d’infrastructures. Allons effectuer des descentes à travers le pays et allons aider la population et apporter les solutions d’urgence », indique le Chef de l’Etat dans son allocution lors du lancement officiel de la campagne de reboisement, samedi dernier à Vatomandry dans l’Est du pays. Il annonce que désormais le slogan pour le pouvoir est « Ici et maintenant ».
Vers 14h30 hier, la ville de Toamasina a été marquée par une noyade qui a endeuillé une famille de vacanciers provenant de la Capitale. Il s’agit du père de famille, la cinquantaine ainsi que son fils de 14 ans. Une autre personne qui était en leur compagnie au cours de cette baignade fatale a survécu et serait encore sous contrôle médical à l’hôpital de Toamasina. Ce drame déchirant est survenu sur la plage du dépôt d’Analakininina.
L'Exécutif reste focalisé sur ses responsabilités. C'est en substance la réponse du Premier ministre, Ntsay Christian aux agitations de ces politiciens rassemblés en milieu de semaine du côté d'Andoharanofotsy et réunis au sein de la plateforme "Lera". "Nous sommes actuellement en pleine saison des pluies. La priorité pour l'Etat est l'aide à la population et de répondre à ses besoins primaires. Il faut se poser des questions sur les politiciens qui ne font pas de cela une priorité", a ainsi rétorqué le chef du Gouvernement, en marge de l'inauguration du centre des opérations anti-armées, hier durant la matinée. Des informations…

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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