Politique

Agir, se déplacer sur le terrain. Autant de termes qui font partie du vocabulaire du Président Andry Rajoelina depuis le début de son mandat. A l’heure où la Capitale est confrontée à de nombreuses infortunes liées aux dernières intempéries, le Chef de l’Etat ne fuit pas ses responsabilités. Depuis la semaine dernière, l’homme fort du pays enchaîne les visites auprès des sites d’hébergement destinés à accueillir les sinistrés. Le Président fait ainsi preuve de courage et ce malgré la période de conjoncture qui risque, à tout moment, de ternir l’image du régime.
Des pluies torrentielles se sont abattues sur la Capitale malgache depuis une semaine. Ces pluies intenses ont provoqué des inondations de grande ampleur à Antananarivo, causant la mort d’au moins une dizaine de personnes et endommageant plusieurs centaines d’habitations et des hectares de culture. Près d’une dizaine de milliers de personnes ont été évacuées. Les inondations de ce genre risquent malheureusement d’être récurrentes à Antananarivo.
Ajourné pour cause de reboisement, le Conseil des ministres, prévu en milieu de semaine, a pu se tenir hier au Palais d’Ambohitsorohitra. Vu le contexte actuel, les mesures liées aux dernières intempéries ont été longuement à l’ordre du jour en présence du directeur général du BNGRC (Bureau national de gestion des risques et catastrophes), le Général Elack Andriankaja.
« Il est tout à fait logique que l’Etat se doit d’assurer et de sécuriser les recettes fiscales pour le bon fonctionnement du système. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut traire la vache jusqu’à la dernière goutte. Il vaudrait mieux voir les axes d’amélioration pour trouver une politique fiscale incitative sans impacter négativement sur la trésorerie des entreprises ». Par ces quelques lignes, Thierry Rajaona, président du Groupement d’entreprises de Madagascar (GEM), a expliqué que la politique fiscale est loin d’être encourageante aux yeux des opérateurs du secteur privé. Des suggestions que ce responsable a formulées à l’occasion…
Le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes tente de faire au mieux, mais semble parfois perdre du terrain face à la situation dans le pays. « Izay tsara fiomanana tsy tampohan-doza », ou littéralement, « Qui sait se préparer n’est pas surpris par les catastrophes ». Tel est le slogan du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes ou BNGRC. A la lumière des évènements qui se sont déroulés ces dernières heures dans la Capitale notamment, beaucoup se demandent si l’organe sis à Antanimora a fait sien le principe qui est censé le guider. A…
Une main tendue en pleine souffrance ! Le Président Andry Rajoelina a effectué une descente dans deux sites d’hébergement pour venir au chevet des sinistrés à la suite des dernières intempéries à Antananarivo. En premier lieu, le Chef de l’Etat a visité le site au niveau de l’EPP Andohatapenaka qui accueille environ 270 sinistrés. « Nous restons unis face aux périodes difficiles, car c’est dans de pareils moments qu’on a besoin d’entraide et de solidarité », a-t-il martelé pour rassurer les familles. Sur 36 000 habitants, le fokontany Andohatapenaka II compte au total 1 150 sinistrés dont 420 auraient dû…
Une réunion d'urgence dirigée par le Président de la République, Andry Rajoelina, s'est tenue hier au Palais d'Etat d'Ambohitsorohitra en vue de mettre en place une stratégie face à la situation à Antananarivo notamment la montée des eaux. Le Premier ministre, le ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, le ministre de la Santé, Le ministre de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme, le ministre de l'Education nationale, mais également le maire de la Commune urbaine d'Antananarivo ainsi que différents autres responsables notamment ont participé à cette réunion. Un rencontre pour discuter de…

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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