Politique

Une revendication de la transparence. La gestion du financement dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 interpelle les citoyens et les organisations de la société civile. Les suspicions de corruption prennent de l’ampleur au point où certaines personnes lancent des rumeurs sur le détournement supposé de l’argent dans des paradis fiscaux.
Le Premier ministre malagasy a été l’invité des stations audiovisuelles publiques hier. Face à la journaliste de la télévision nationale, Ntsay Christian a d’abord fait le bilan des trois dernières semaines de confinement total à Analamanga. Ce confinement, explique-t-il, a eu pour objectif d’éviter que « Madagascar ne vive pas une situation similaire à ce qui se passe dans beaucoup de pays dans le monde où des milliers de personnes sont contaminées par le virus et où plusieurs centaines de morts sont enregistrés par jour ».
A l'heure où Madagascar enregistre une recrudescence des nouveaux cas de contamination liés au Covid-19, les partenaires font preuve de solidarité avec le régime. Le réseau Aga Khan de développement (AKDN) ainsi que la communauté Ismaili ont, ainsi, tenu à contribuer aux efforts de l'Etat dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.
Le premier semestre du ministère de la Santé publique se caractérise par les actions de riposte au Covid-19. « L'attribution principale du ministère de la Santé repose sur la proposition des contenus dans le cadre de la riposte au Covid-19 auprès des membres du Gouvernement ainsi que des Partenaires Techniques et Financiers et d'autres acteurs concernés. La décision d'application revient par la suite au Président de la République et au Premier ministre.
La députée de Madagascar, élue dans le District de Tsihombe, dans l’Androy, veut la tête du porte-parole du Gouvernement et non moins ministre de la Communication et de la Culture. Dans une publication sur ses réseaux sociaux, hier, Masy Goulamaly a lancé un appel au Président de la République Andry Rajoelina dans lequel elle demande ni plus ni moins que le limogeage immédiat de ladite ministre.
Les membres du « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagascar », littéralement, la grande marche des opposants pour la démocratie à Madagascar, remettent de nouveau le couvercle. Au cours d’une conférence de presse hier, ces politiciens réputés être en mal de postes ont de nouveau critiqué de manière très peu constructive et peu convaincante la gestion de la crise sanitaire causée par le coronavirus, ils ont tenté de décrédibiliser le pouvoir en place aux yeux de la population.
Depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid-19, les accusations de détournement des financements venant des partenaires internationaux s’enchaînent. Alors que certains fonds n’ont pas encore fait l’objet d’un décaissement en bonne et due forme, les critiques continuent d’aller bon train. Les membres de la Société civile tout comme l’opposition se relaient pour pointer du doigt un hypothétique détournement de fonds.

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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

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