Politique

La grogne se fait entendre chez les prétendants à un voyage à Madagascar au départ de l’île de La Réunion. En effet, le coût du billet proposé par Air Austral dépasse l’entendement car il est largement supérieur à un vol Réunion-Paris. « J’ai demandé pour une place à destination d’Antananarivo dans le courant du mois prochain et ça devrait me coûter dans les 700 euros. Pour un vol d’une heure vingt minutes, c’est un peu exagéré. Et dire que pour aller à Paris on ne paie que 600 euros pour 12 heures de vol », tonne un quadragénaire malagasy qui…
En alerte. Le niveau de la rivière de Sisaony est de 4,17 m à l’échelle d’Ampitatafika tandis que la côte de vigilance rouge est de 3,50 m. A cause des fortes pluies qui s’abattent sur la Région d’Analamanga, ces derniers jours, la vigilance danger imminent est déclarée, hier, pour les localités traversées par les rivières Ikopa, Sisaony et Imamba.
La Capitale dispose d'un volume équivalent à 19 jours de consommation. Les stocks d'essence, pétrole ou encore diesel, sont bien suffisants.
Agir, se déplacer sur le terrain. Autant de termes qui font partie du vocabulaire du Président Andry Rajoelina depuis le début de son mandat. A l’heure où la Capitale est confrontée à de nombreuses infortunes liées aux dernières intempéries, le Chef de l’Etat ne fuit pas ses responsabilités. Depuis la semaine dernière, l’homme fort du pays enchaîne les visites auprès des sites d’hébergement destinés à accueillir les sinistrés. Le Président fait ainsi preuve de courage et ce malgré la période de conjoncture qui risque, à tout moment, de ternir l’image du régime.
Des pluies torrentielles se sont abattues sur la Capitale malgache depuis une semaine. Ces pluies intenses ont provoqué des inondations de grande ampleur à Antananarivo, causant la mort d’au moins une dizaine de personnes et endommageant plusieurs centaines d’habitations et des hectares de culture. Près d’une dizaine de milliers de personnes ont été évacuées. Les inondations de ce genre risquent malheureusement d’être récurrentes à Antananarivo.
Ajourné pour cause de reboisement, le Conseil des ministres, prévu en milieu de semaine, a pu se tenir hier au Palais d’Ambohitsorohitra. Vu le contexte actuel, les mesures liées aux dernières intempéries ont été longuement à l’ordre du jour en présence du directeur général du BNGRC (Bureau national de gestion des risques et catastrophes), le Général Elack Andriankaja.
« Il est tout à fait logique que l’Etat se doit d’assurer et de sécuriser les recettes fiscales pour le bon fonctionnement du système. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut traire la vache jusqu’à la dernière goutte. Il vaudrait mieux voir les axes d’amélioration pour trouver une politique fiscale incitative sans impacter négativement sur la trésorerie des entreprises ». Par ces quelques lignes, Thierry Rajaona, président du Groupement d’entreprises de Madagascar (GEM), a expliqué que la politique fiscale est loin d’être encourageante aux yeux des opérateurs du secteur privé. Des suggestions que ce responsable a formulées à l’occasion…

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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