Publié dans Politique

Urgence pour lutter contre le coronavirus - Les pays se tournent vers le remède traditionnel amélioré

Publié le vendredi, 24 avril 2020


Le coronavirus a frappé fort et de manière rapide. Depuis son apparition, aucun médicament n’a été émis sur le marché. Les pays se tournent alors vers les remèdes traditionnels améliorés. Le plus efficace actuellement est celui de Madagascar, le Covid-Organics.
Le coronavirus a frappé sans crier gare. Il s’agit d’une nouvelle forme de paludisme encore plus dévastatrice que sa forme originale. Il a fait son apparition dans la ville chinoise de Wuhan, puis s’est propagé dans le reste du monde. Ce virus a mis les grandes comme les petites économies genoux à terre. Les gouvernements ont opté pour le confinement, espérant ainsi freiner sa propagation dans la société en attendant impatiemment la sortie d’un médicament.
Madagascar, sous la houlette du Président de la République Andry Rajoelina, a fait l’objet d’un état d’urgence sanitaire. Ce troisième état d’urgence sanitaire s’est allégé par rapport au deux premiers de la même durée de 15 jours chacun. Et après 1 mois de situation exceptionnelle dont un confinement partiel, l’Institut Malgache de Recherches Appliquées (IMRA) a mis au point un remède traditionnel amélioré à base d’Artemisia, Le Covid-Organics.
Il s’agit d’un remède traditionnel amélioré, une tisane, et non pas un médicament dans le sens médical du terme. Même son processus d’élaboration et sa mise sur le marché sont plus faciles par rapport à l’élaboration d’un médicament au sens de la médecine conventionnelle. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit bel et bien d’un remède préventif efficace et sans danger pour la santé du patient. Les effets positifs l’ont emporté sur les effets négatifs, tout en respectant les normes sanitaires ; ainsi le remède fait actuellement l’objet d’une distribution à grande échelle.
Le président de l’Ordre des pharmaciens, le Dr Tantely Rakotomalala, est convaincu de l’efficacité de ce remède traditionnel amélioré. La tisane fait partie intégrante de la culture malagasy mais son utilisation a fait l’objet d’une observation, d’une expérimentation et d’une utilisation depuis de longues années. Il a rappelé les témoignages du savant le professeur Rakoto Ratsimamanga qui défendait bec et ongles qu’il travaille en étroite collaboration avec les tradipraticiens. Ces derniers sont les gardiens et détenteurs des vertus thérapeutiques des plantes artisanales.
La mise au point d’un médicament, au sens de la médecine conventionnelle, nécessite 7 à 8 ans avant sa mise sur le marché. Face à l’urgence de freiner la propagation du coronavirus, les pays se tournent vers les remèdes traditionnels améliorés. La Grande île a ouvert la voie. D’autres pays vont nous emboîter le pas grâce à l’initiative du Président de la République. Il ne faut pas oublier que chaque pays possède sa propre pharmacopée traditionnelle même s’il y a de nombreuses similitudes. 
La découverte du remède traditionnel amélioré, le Covid-Organics, par des chercheurs malagasy constitue notre fierté. Des pays étrangers approchent la Grande île pour l’obtention de ce remède miraculeux. Il est malheureux de constater que certains malagasy, comme l’ancien Président Marc Ravalomanana, dénigrent un « remède » « vita malagasy ». Faut croire qu’il est la plus grande déception du pays depuis la dernière décade.

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Editorial

  • Logique des faits
    La CENI change de main. Andrianarisedo Dama cède la place à Rakotonarivo Thierry. En effet, poussé par la logique des faits qui prévalent en ce moment, l’ex- président de la Commission électorale nationale indépendante Andrianarisedo Dama admet lui-même que son départ de la tête de l’institution relevait d’une évidence … inévitable ! Rakotonarivo Thierry, administrateur civil de son état et vice-président nouvellement élu de la CENI, succède ainsi à Andrianarisedo Arsène Dama Retaf, magistrat de carrière qui, en fait, a présenté sa démission. Les postes des membres du bureau permanent ont aussi subi des changements de titulaire. En gros, un grand remue - ménage s’effectue au sein de cette entité en charge des élections et de référendum à Madagasikara. Un changement « exigé » par le vent nouveau qui souffle depuis les manifestations des jeunes du 25 septembre. Etant membre désigné pour le quota du Président de la République à…

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