Publié dans Politique

Coronavirus - La prudence est de mise

Publié le vendredi, 24 avril 2020


Port de masque obligatoire, respect des barrières sanitaires et prise du Covid-Organics… Avec de telles mesures, les Malagasy semblent armés pour éviter une résurgence des cas de coronavirus dans le pays. Avec un bilan encourageant de 122 cas contaminés, 0 décès et 61 personnes guéries, Madagascar fait partie des pays les moins touchés par le Covid-19 qui, à l'heure actuelle, a fait plus de 192 000 morts dans le monde entier. Confiants avec le nombre croissant des patients guéris et l'absence de nouveau cas déclaré ces dernières heures, des Malagasy croient que le mal est passé, et font preuve d’un certain relâchement. Erreur car la prudence doit être de mise...
Faut-il en effet souligner que, selon les scientifiques, le pic d’une épidémie survient généralement entre le deuxième et le troisième mois faisant suite à son apparition sur un territoire. Le coronavirus est apparu à Madagascar le 20 mars dernier, ce qui pourrait signifier que la maladie n’a pas encore atteint son pic dans la Grande île. Un pic qui pourrait être atteint au cours de ces prochaines semaines. Des experts qui expliquent également qu’il peut y avoir des vagues d’épidémie.
Par ailleurs, des scientifiques occidentaux, à l’instar du professeur Raoult, estiment que le virus pourrait disparaître dans le courant du mois de mai en Europe, tablant notamment sur la fin de l’hiver et l’arrivée des beaux jours. A contrario, Madagascar, comme les pays de l’hémisphère sud, entre dans quelques jours dans la période hivernale, surtout sur les hautes terres comme Antananarivo et Fianarantsoa où les cas de contamination recensés ont été les plus nombreux.
Qui dit période hivernale dit retour progressif des basses températures, ce qui fait craindre un risque de propagation du coronavirus. En effet, cette période est favorable aux virus respiratoires. Si les informations sur le virus à l’origine du Covid-19 sont encore peu fournies, beaucoup de spécialistes s’accordent à dire qu’il est probablement un virus saisonnier, tout comme les autres virus respiratoires. Il faut pourtant savoir que différents facteurs réunis durant la période hivernale favorisent la propagation de ces virus.
De nombreux virus des voies respiratoires sont plus stables à basse température. Cela leur permet de rester plus longtemps en suspension dans l’air et sur les surfaces. De plus, nous sommes plus vulnérables à ces virus lorsque les températures chutent. Le climat sec et froid caractéristique de l’hiver influe sur les parois des voies respiratoires. Les températures hivernales nous incitent également à passer plus de temps en intérieur, ce qui entraîne une chute des niveaux de vitamine D et accentue la vulnérabilité aux maladies.
Pour le moment, il n’y a qu'une seule option : se préparer à affronter la  situation. C'est pour affronter cette période cruciale que des remèdes tels que Covid-Organics s’avèrent nécessaires pour renforcer le système immunitaire. C’est également en prévision de cette période hivernale qu’il est important de respecter scrupuleusement les mesures sanitaires.
La Rédaction

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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