Publié dans Politique

Académie Nationale de Médecine - Aucune opposition à l’utilisation du CVO

Publié le vendredi, 24 avril 2020


Trêve de polémique ! L’Académie Nationale de Médecine de Madagascar (ANAMEM) vient de clarifier sa position  par rapport à l’utilisation du remède Covid-Organics à travers une déclaration en date d’avant – hier. Mercredi dernier, les membres de l’Académie de Médecine ont été reçus par le Président Andry Rajoelina au palais d’Ambohitsorohitra. L’audience a également vu la présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ainsi que d’un représentant du ministre de la Santé. Une rencontre qui a été visiblement déterminante dans la prise de position de l’Académie car a « permis de lever les doutes et les réserves de l’Académie quant à l’utilisation du Covid Organics (Tambavy CVO). », selon les précisions qu’on peut lire dans la déclaration.
L’Académie profite de l’occasion pour expliquer la différence entre le médicament et le remède traditionnel amélioré auquel appartient le CVO. Par conséquent, elle affirme n’émettre aucune opposition quant à l’utilisation de cette tisane et « la laisse à la libre appréciation de chacun sous réserve de respect de la dose indiquée, notamment pour les enfants.»
Recommandation
Sur cette lancée, l’Académie déclare avoir pris connaissance des vertus des plantes médicinales contenues dans la composition du CVO telles que spécifiées dans les documents techniques et scientifiques qui ont été mis à leur disposition. Néanmoins, à titre de recommandation, elle suggère la mise en place d’un système de suivi des personnes qui ont consommé la tisane.
Faut – il rappeler qu’au lendemain du lancement  officiel du Covid-Organics au siège de l’IMRA à Itaosy, l’Académie Nationale de Médecine de Madagascar avait, dans un premier temps, émis des réserves par rapport à utilisation dudit remède, soutenant qu’« il (le CVO) s’agit de médicaments dont les preuves scientifiques ne sont pas encore élucidées et qui risquent de porter préjudice à la santé de la population, en particulier à celle des enfants. » Ce qui a contribué à accentuer le doute chez certains citoyens encore réticents par rapport au remède CVO, élaboré par les chercheurs de l’IMRA à base d’Artemisia entre autres. L’obtention de plus amples informations concernant la tisane a ainsi permis à cette Académie de changer son fusil d’épaule.
Bizarrement, les médias étrangers qui, afin de mieux discréditer le remède CVO, ont été si prompts à relayer leur désaveu par les scientifiques malagasy, en parlant de l’ANAMEM, traînent des pieds jusqu’ici à répercuter  cette nouvelle donne. En tout cas, au final, cette institution ne manque pas de réitérer son soutien à la volonté de l’Etat Malagasy pour la recherche de toute solution dans la lutte contre la pandémie liée au Covid-19, au même titre que les efforts des scientifiques et chercheurs malagasy.
La Rédaction



 

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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