Publié dans Politique

Covid-Organics - La composition révélée par l’IMRA

Publié le mardi, 28 avril 2020


Huit jours après le lancement officiel du Covid- Organics, l’Institut Malagasy de Recherches Appliquées (IMRA) a révélé sa composition.
Ce tambavy, qui fait la fierté des Malagasy et dont la découverte a été saluée par les Africains, est ces derniers jours victime de dénigrement à travers les réseaux sociaux. Pire, certains s’amusent à dévoiler sa soi-disant composition pour des raisons obscures. Ce qui a sans doute emmené l’institut fondé en 1957 par le Professeur Albert Rakoto Ratsimamanga à sortir de son silence afin que les utilisateurs ne soient pas dupés par ces fausses informations qui dénigrent les chercheurs malagasy et les produits « Vita malagasy ».
« L’IMRA ne cautionne pas la véracité de la composition et de la formulation annoncées dans un document portant notre logo qui circule actuellement sur les réseaux sociaux. Ce document n’est pas officiel » précise le directeur général de l’IMRA, le docteur Charles Andrianjara. Il s’agit ainsi d’un faux document qui peut induire en erreur les utilisateurs et nuire à la réputation de l’institut dont la renommée a dépassé depuis plus de quatre décennies les frontières malagasy grâce à ses produits qui font le bonheur des grands laboratoires pharmaceutiques mondiaux.
Pour le cas du  Covid- Organics, tisane préventive et curative, contre le Covid- 19, n’en déplaise à certains, elle a été conçue à partir des flores endémiques de Madagascar et composée par des plantes médicinales. «  Le Tambavy CVO est composé de 62% d’artemesia et des plantes médicinales ayant des propriétés antiseptiques de fludifiant bronchique utilisées dans la composition de remèdes traditionnels depuis des années », révèle le docteur Charles Andrianjara. Lui qui n’hésite pas à dénoncer l’acte des initiateurs du faux document «  de nature à décrédibiliser les travaux de recherche effectués par les scientifiques malagasy ayant contribué à la découverte de la formulation du Covid- Organics ».
Le directeur général de l’IMRA rassure le grand public que le Tambavy CVO  a fait l’objet d’études par les laboratoires de l’institut, conforme et a obtenu les autorisations de mise sur le marché. Il a martelé que l’IMRA dispose de nombreux laboratoires dédiés à la recherche médicale, pharmaceutique centrée sur l’ethnobotanique, la pharmacopée traditionnelle, la chimie et la biologie et la fabrication de médicaments. Ce centre créé par une figure émérite de la science est membre titulaire de l’Agence universitaire de la Francophonie.
Distribué et vendu dans tout Madagascar, le tambavy Covid- Organics a été pris d’assaut par le public, couches sociales confondues. Cette tisane commence également à intéresser des pays africains dont leurs dirigeants ont pris contact avec le Président Andry Rajoelina. Cette découverte des chercheurs malagasy est appréciée à sa juste valeur par les Africains en se référant aux déclarations sur les réseaux sociaux et à travers la presse internationale.
La rédaction



Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 
Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff