Publié dans Politique

Lutte contre le coronavirus - Les propositions aberrantes de Roland Ratsiraka

Publié le dimanche, 10 mai 2020
Lutte contre le coronavirus - Les propositions aberrantes de Roland Ratsiraka Photo newsmada


Où veut – il en venir ? L’attitude de l’ancien maire de Toamasina, Roland Ratsiraka par rapport à l’épidémie liée au COVID-19 laisse plus d’un perplexe. En fin de semaine, le député élu à Toamasina s’est exprimé suite à la recrudescence des nouveaux cas de coronavirus dans le Grand Port et ce, sous prétexte d’une contribution dans la lutte contre cette épidémie. Il a notamment pointé du doigt la stratégie de l’Etat pour endiguer la propagation de cette pandémie tout en remettant en question les multiples dispositions comme l’ouverture provisoire des routes nationales, la distribution de dons dans le cadre du plan d’urgence social.
Curieusement, pourtant, ce parlementaire n’a cessé de monter au créneau sur les ondes des radios locales pour véhiculer des idées qui sont contradictoires aux mesures de l’Etat. A titre d’exemple, cet ancien candidat à la présidentielle a vivement encouragé les conducteurs de cyclo – pousses à se révolter et ne pas accepter l’arrêt de travail. Pire, il a été le premier à suggérer le déconfinement contre un « confinement ciblé » et une réouverture des liaisons terrestres et aériennes. Une proposition qui rime tout simplement avec un suicide collectif et une ouverture à la propagation du virus dans les Régions qui sont encore épargnées.
Propos prétentieux
Par ailleurs, le parlementaire s’est aussi montré critique voire méfiant par rapport aux vertus curatives du tambavy Covid - Organics élaboré par l’Institut malgache des recherches appliquées (IMRA) et aux produits issus de la médecine traditionnelle malagasy en général. « Croyez-moi, ce n’est pas le Covid-Organics qui va nous guérir si nous étions vraiment malades mais les médicaments occidentaux », a lancé le numéro un du MTS. Voilà un bel exemple de … « patriotisme » pour un prétendant à la magistrature suprême ! Il affirme que si jamais un membre du Gouvernement serait atteint du coronavirus, il se soignerait avec des médicaments occidentaux et non avec le CVO. Des propos des plus aberrants de la part d’un parlementaire qui, de plus, affirme ressentir de la tristesse pour ses compatriotes mais n’a pas bougé le petit doigt pour leur venir en aide.
Il préconise donc un retour à la vie normale mais avec l’application des mesures comme le lavage fréquent des mains et le port de masque. « Ce n’est pas la première fois que Madagascar fait face à une épidémie », affirme encore ce membre de l’Assemblée nationale. Des propos des plus prétentieux qui remet en doute sa volonté d’être solidaire avec le régime actuel.
La Rédaction
 

Fil infos

  • Autoroute Tana-Toamasina - Le premier tronçon de 80 km utilisable dès l’année prochaine
  • Résolution des délestages - Les équipements pour les parcs solaires arrivés à Tana
  • Actu-brèves
  • Neutralité carbone - Madagascar dans la coalition G-Zéro
  • Précampagne électorale - La CENI rappelle les règles à respecter
  • Litige foncier à Amboanara-Nosy Be - Un cas malheureux de violation du droit fondamental à la propriété
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Agenda chargé pendant la campagne électorale des communales
  • Président Rajoelina  - « Fin du délestage d’ici la prochaine saison sèche »
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa prête à en découdre
Pub droite 1

Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

A bout portant

AutoDiff