Publié dans Politique

Covid-19 - Pas de cadavres ramassés à Toamasina

Publié le mardi, 26 mai 2020



Malgré le titre pompeux de certaines agences de presse internationale, il n’y a pas eu de cadavres ramassés dans la capitale de la Région Atsinanana, Toamasina. Des cadavres auraient été ramassés ces derniers jours dans les rues de Toamasina, sans qu’on ne connaisse les causes de ces décès, indiquent en effet des dépêches, publiées sur les sites web de ces agences de presse connues. Ces agences laissent entre autres entendre que l’envoi de renforts de militaires et de médecins à Toamasina auraient un lien avec ces corps retrouvés dans les rues…Il faut souligner d’emblée que les éléments des Forces de l’ordre, tout comme les médecins déployés à Toamasina, seront chargés de maintenir l’ordre et de faire appliquer les mesures sanitaires ordonnées par le pouvoir central. La distribution du  tambavy CVO pourrait également faire partie des attributions de ces éléments des Forces de l’ordre.
En outre, il est utile de souligner la mauvaise foi de ces dépêches. En effet, des propos du porte-parole du Centre de commandement opérationnel – Covid-19 ont été sortis de leur contexte par l’auteur de la dépêche pour étayer son propos. Dans les propos attribués au Professeur Hanta Marie Danielle Vololontiana, la doyenne de la Faculté de médecine de l’université d’Antananarivo parlait notamment de la comptabilisation des morts du coronavirus à Madagascar et en particulier, les patients positifs au coronavirus, mais morts d’une autre pathologie. Des propos qui ont été repris par les agences de presse en question pour étayer leurs articles.
En tout cas, aucun cadavre n’a été ramassé dans les rues de Toamasina. Faire un amalgame entre les personnes ayant perdu connaissance pour diverses raisons et retrouvées inconscientes dans les rues, et des décès de personnes atteintes de coronavirus est totalement déplacé de la part de ces agences. Officiellement, seuls deux patients sont morts du coronavirus à Madagascar, tous recensés à Toamasina. Il est vrai qu’une crainte d’une flambée de l’épidémie se fait sentir sur le territoire, toutefois les affirmations de ces médias laissent perplexes. La question est de savoir quel est l’objectif de ces agences de presse ou plutôt de leurs correspondants à Madagascar ? Un rappel à l’ordre de la part des autorités compétentes pour des cas de désinformation flagrants tels que celui-ci serait compréhensible, si certains détracteurs du pouvoir crieraient eux encore une fois à l’atteinte à la liberté d’expression à Madagascar…

La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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