Publié dans Politique

Affaire des « bonbons sucettes » - Enquête en cours par l’IGE et le BIANCO

Publié le jeudi, 11 juin 2020


La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel par intérim Béatrice Assoumacou a rencontré hier les sénateurs au Sénat Anosy. Elle a évoqué l’affaire des « bonbons sucettes » où des enquêtes sont en cours par l’Inspection générale de l’Etat et par le BIANCO.
La séance de questions – réponses entre l’Exécutif et le Législatif se poursuit. Hier, le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel par intérim, Béatrice Assoumacou a présenté le rapport d’exécution du programme d’activité du ministère qu’elle dirige. De nombreux sujets ont été soulevés. Mais ce qui a le plus attiré l’attention est l’affaire des « bonbons sucettes » d’un montant de 8 milliards d’ariary qui aurait coûté la place de l’ancienne ministre Rijasoa Andriamanana.
Lors de sa rencontre avec les sénateurs, la ministre a affirmé qu’elle n’a pas évoqué cette affaire avec son prédécesseur. Une affirmation qui coupe court aux éventuelles questions des sénateurs sur le sujet. Tel était le cas lors de la passation entre Béatrice Assoumacou et Rijasoa Andriamanana. Aucune allusion sur cette affaire n’a été soulevée par les deux ministres lors de la passation de service.
Quoi qu’il en soit, la ministre de l’Education par intérim a affirmé qu’une enquête est en cours actuellement. C’est l’Inspection générale de l’Etat et le BIANCO qui effectuent les enquêtes. Il s’agit de deux entités différentes, ayant leur propre mode d’enquête, leur propre mode opératoire. D’aucuns attendent alors la publication des résultats des enquêtes par ces deux entités incessamment.
Pour rappel, cette affaire a éclaté au grand jour suite à la révélation des parlementaires. Il y a eu dans un premier temps des volte-face. Mais au final, l’ancienne ministre a affirmé que le ministère qu’elle dirigeait avait bel et bien eu l’intention d’acheter les bonbons pour les distribuer aux écoliers qui prennent le Covid- Organics. Seulement, aucun décaissement n’a été fait et que ce montant exorbitant serait affecté à d’autres priorités. Bref, c’était un projet mort-né…
La rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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