Publié dans Politique

Général Charles Rabotoarison - Un des grands serviteurs de l’Etat tire sa révérence

Publié le jeudi, 02 juillet 2020

Encore une triste nouvelle. Alors que l’émotion suite à la mort de l’ancien Premier ministre Emmanuel Rakotovahiny n’est pas encore estompée, un autre grand serviteur de l’Etat lui a emboité le pas vers l’au-delà. Il s’agit du Général Charles Sylvain Rabotoarison qui a rendu l’âme hier à 76 ans après des bons et loyaux services envers la Nation. A preuve, c’est à lui qu’a échu la présidence du Conseil de réconciliation malagasy en 2013, soit à la veille de la sortie de Madagascar du régime transitoire.

Un choix judicieux salué par les observateurs à l’époque dans la mesure où le défunt était reconnu tant par son expérience que par sa sagesse. Cet homme de sérail a traversé les régimes successifs et a servi avec droiture la Nation notamment durant les troubles périodes. Ministre de l’Intérieur sous le Gouvernement de Guy Willy Razanamasy et celui de Norbert Ratsirahonana, le Général Rabotoarison Charles a su mener à bon port les élections présidentielles, sous haute tension pourtant, ayant conduit de nouveau l’Amiral Didier Ratsiraka au pouvoir. Loin du feu des projecteurs sous la présidence de l’Amiral, le haut gradé de la Gendarmerie refait surface au premier Gouvernement de l’ère Ravalomanana Marc. Le Premier ministre Jacques Sylla l’a effectivement nommé au poste de ministre de l’Environnement. Son nom était proposé au moins par trois entités signataires de la feuille de route pour faire sortir Madagascar de la crise de 2009 afin d’occuper la Primature.

De ce long parcours jalonné de réussite, il n’est pas étonnant que c’est presque à l’unanimité que les votants lui ont confié, parmi les 20 candidats en lice, la présidence du Conseil de réconciliation malagasy.

A  sa famille, la rédaction du journal « La Vérité » lui présente ses sincères condoléances.

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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