Publié dans Politique

Manque de transparence - Précision du ministre des Finances

Publié le dimanche, 05 juillet 2020


Les deux anciens Présidents, Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka, lors de leurs dernières interventions médiatiques, ont réclamé la transparence sur la gestion des fonds reçus par Madagascar pour combattre le coronavirus. Les deux « has been » ont fustigé, chacun à sa manière, l’opacité de la gestion financière de la crise sanitaire. De la sorte, ils unissent leur voix à celle de certaines organisations exigeant aussi la transparence totale sur les aspects financiers de la crise. Comme à l’unanimité, les deux anciens locataires d’Iavoloha ont évoqué l’existence des fonds qui, selon une communication de la Banque mondiale, auraient alimenté les dépôts dans les paradis fiscaux.
Pour Madagascar, les montants qui auraient pris ce chemin représentent la coquette somme de 193 millions de dollars. Ces opérations, selon toujours ce rapport de la Banque mondiale, se sont déroulées de 2001 en 2010. Pour anticiper les observations similaires à celles formulées par les deux anciens Chefs d’Etat, le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandranto, a déjà eu l’occasion d’apporter la semaine passée des précisions à ce propos. Selon le grand argentier, les mouvements des fonds feront désormais l’objet de rapports mensuels d’accès publics. Que demande le peuple alors ?
M.R.

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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