Publié dans Politique

Campagne de vanille - Pressing des certains opérateurs

Publié le mardi, 07 juillet 2020


L’Etat doit montrer sa rigueur pour le marché de la vanille tout comme il le fait pour la gestion du reconfinement total d’Analamanga depuis hier. La prochaine campagne en vue de l’exportation de cette seconde épice plus valeureuse au monde ouvrira bientôt. Mais chaque Région a son propre calendrier de production.
Puisqu’il s’agit d’une saison générant rapidement beaucoup de profit, les opérateurs font remuer ciel et terre pour être aux premières loges. Des responsables locaux des services déconcentrés se plaignent en ce moment des pressions exercées par certains opérateurs et d’autres hauts commis de l’Etat qui abusent de leur fonction.
Ils demandent à avoir les pièces requises à tout prix en usant de tous les moyens. En effet, les paperasses qui doivent être renouvelées chaque année comprennent l’autorisation de collecte, la carte de collecteur, la patente et la déclaration d’emmagasinage. La Région délivre la carte de collecteur. La patente revient à la direction régionale des impôts et la déclaration de magasinage à la direction régionale du commerce et de la consommation.
Ces derniers jours, des opérateurs se bousculent au portillon pour avoir ces pièces en présentant des documents non valides car la campagne 2019 est pratiquement finie. En même temps, des produits illégaux circulent déjà, profitant de la grande confusion liée à la propagation de Covid-19. Les agissements de ces gens-là risquent de porter atteinte encore plus à la réputation de la vanille de Madagascar dont le marché est aussi durement frappé par les impacts de la pandémie.
M.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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