Publié dans Politique

Bilan du premier semestre 2020 - Désespoirs et des espoirs !

Publié le jeudi, 09 juillet 2020


Le premier semestre de l’année 2020 vient de toucher à sa fin. Pour Madagascar en particulier, les six premiers mois de cette année auraient dû être décisifs et festifs. Le remaniement du Gouvernement en début d’année aurait dû apporter un nouvel élan dans la réalisation des velirano du Président de la République. Un élan vite coupé par la pandémie de coronavirus.  La réhabilitation du Stade Barea de Mahamasina ou encore la modernisation du Rovan’Antananarivo dont les inaugurations étaient initialement prévues avoir lieu avant la fête nationale, ont été retardées, en grande partie, à cause de la pandémie, qui a débarqué dans la Grande île à la mi-mars. Victimes collatérales de la pandémie, les négociations autour de la restitution des îles éparses ont été également mises en stand-by. Toujours à cause du coronavirus, l’ancienne ministre de l’Education nationale a également été démise de ses fonctions suite à une polémique autour de bonbons sucettes. Le premier semestre à Madagascar a, comme partout ailleurs dans le monde, été marqué par la pandémie de coronavirus. Depuis son apparition à la fin de l’année dernière, le virus a fait près de 500 000 décès dans le monde et plus de 10 millions de cas confirmés de contamination. A la date d’hier, Madagascar compte 33 décès et plus de 2400 cas de contamination avérés.
Si le premier semestre restera marqué par les nombreuses semaines de confinement qui ont mis le pays sur pause, à fin juin, le bilan n’est pas totalement négatif. Durant ce premier semestre, les scientifiques malagasy ont réussi à mettre au point le remède traditionnel amélioré Covid-Organics (CVO), destiné à lutter contre le coronavirus. Victime d’un acharnement de la part notamment des médias occidentaux, le tambavy à base d’artemisia, dont les vertus curatives contre le coronavirus sont aujourd’hui reconnues, a rapidement révélé un élan de solidarité et de soutien en faveur de Madagascar, notamment sur le continent africain. Les pays africains qui ont d’ailleurs été nombreux à recevoir des dons de Covid-Organics de la part de Madagascar.  Durant cette période sombre, l’Etat malagasy a également mis au point un plan d’urgence social en faveur des victimes de la crise du Covid-19 et les mesures de confinement prises en vue d’enrayer sa propagation, pour ne citer que le Tosika Fameno, le Vatsy  Tsinjo, et prochainement les Tsena Mora. Pour lutter contre la propagation de la pandémie, l’Etat a également mis en place une stratégie pour augmenter le nombre de tests. Dans ce cadre, des laboratoires d’analyses médicales ont été réhabilités, et un autre a vu le jour. Toujours dans ce contexte, une usine pharmaceutique, en l’occurrence la Pharmalagasy, doit voir le jour dans les prochaines semaines. Dans le cadre de la relance économique du pays, Gasycar, une marque de véhicules malagasy vient de sortir.
La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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