Publié dans Politique

Covid-19  à Madagascar - La barre des 5 000 cas franchie

Publié le mardi, 14 juillet 2020

Un peu de 4 mois après l’annonce des premiers cas de contamination au Covid-19 à Madagascar, la barre des 5 000 cas vient d’être franchie. D’après les chiffres précis rapportés par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle lors du rendez – vous quotidien sur la chaîne nationale hier, la Grande île compte depuis le 19 mars jusqu’à maintenant, 5 343 cas dont 2 658 cas actifs et 2 646 guéris. Lentement mais sûrement, l’on observe un équilibre entre le nombre de cas en traitement et le nombre de guérison. Ce qui constitue un facteur encourageant même si la prudence est toujours de mise. Comme le répètent souvent les autorités étatiques, nous ne sommes pas encore tirés d’affaire. Qui plus est, le Président Andry Rajoelina avait annoncé lors de sa dernière intervention que le nouveau pic de la pandémie est encore attendu au mois d’août.

 

Bien que la comparaison ne soit pas vraiment de mise en pareille circonstance, il est néanmoins important de savoir que la situation de Madagascar est loin d’être catastrophique. A preuve, faisons un petit tour d’horizon des autres pays dans d’autres continents. Prenons l’exemple des Etats – Unis qui compte au total 3,3 millions de cas dont 135 171 décès jusqu’ici (selon les dernières statistiques mises à jour avant – hier), le Brésil en est à 1,8 millions de cas et 70 000 morts, quant à l’Italie le bilan est de 243 061 cas dont 34 954 décès.

Loin de l’hécatombe, l’espoir est permis

Du côté de nos voisins du continent africain, le Maroc compte en ce moment 15 676 cas dont 12 283 guéris et 253 décès, toujours d’après un dernier bilan avant – hier. L’Afrique du Sud, une puissance africaine enregistre 276 242 cas dont plus de 3 900 morts. Sur un point de vue régional, dans la zone Océan Indien, plus d’un sont tentés de faire une comparaison entre la Grande île et notre voisin l’île Maurice qui, après avoir enregistré 332 cas de contamination au Covid-19 dont 10 décès, ne compte plus aucun nouveau cas depuis le mois de mai.

Il faut pourtant savoir que tout oppose les deux pays si l’on ne citait que en termes de superficie et de nombre d’habitants, Maurice s’étend sur 2 040 km2 et compte environ 1, 3 million d’habitants alors que Madagascar s’étend sur un peu moins de 590 000km2 avec 25 millions d’habitants. En faisant un simple calcul, l’on peut donc en déduire que le nombre de population sur l’île voisine n’équivaut même pas le nombre d’habitants dans la Capitale. A cela s’ajoute l’avancée mauricienne en matière de soins médicaux qui constitue un  atout majeur dans la rapidité de prise en charge des patients. La situation est beaucoup plus compliquée pour Madagascar qui a hérité d’un système sanitaire encore moins avancé. En faisant avec les moyens du bord, les membres du corps médical ont, malgré tout, pu éviter une hécatombe jusqu’à maintenant. En tout cas, reste à espérer que les efforts et innovations apportés par le régime en place porteront leurs fruits pour permettre d’endiguer complètement la pandémie.

La Rédaction

 

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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