Publié dans Politique

Eglise luthérienne malagasy - Décès du past-président Rabenorolahy Benjamina

Publié le mardi, 14 juillet 2020

Coup dur pour l’église luthérienne malagasy (FLM). En une semaine, elle est frappée d’un second deuil suite au décès hier du pasteur Rabenorolahy Benjamina, ancien président de l’église luthérienne malagasy. Agé de 80 ans, cet ancien membre et président du FFKM a rendu l’âme  à l’hôpital d’Ambohibao suite à une insuffisance rénale associée au Covid- 19. Le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte- parole du Centre de commandement opérationnel (CCO), durant son émission quotidienne d’hier a comptabilisé le  défunt parmi les décédés  du Covid -19 à Madagascar.

 

Le pasteur Rabenorolahy Benjamina occupait la présidence du FLM de 1989 à 2004. Une période durant laquelle il a apporté sa contribution avec ses pairs du FFKM à dénouer les crises politiques du pays en 1991 et en 2002. Après avoir présidé le FLM,  le pasteur Rabenorolahy Benjamin a été désigné sénateur  dans le quota du Président Ravalomanana. Devenu homme politique, il fut un temps où il était à la tête d’un parti politique ou d’une plateforme.

Le pasteur Rabenorolahy Benjamina est le troisième personnage clé du FFKM à partir vers l’au-delà dans l’année en cours. Au mois de janvier dernier, c’est  l’église anglicane (Eglise épiscopale de Madagascar) qui a perdu l’un des siens en l’occurrence le Monseigneur Rabenirina Rémi Joseph et la semaine dernière, le président en exercice du FLM et non moins président du FFKM, le pasteur David Rakotonirina.

Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, aucune information n’est encore disponible concernant  l’inhumation du pasteur Rabenorolahy Benjamina. La seule certitude pour cause d’état d’urgence sanitaire et de la fermeture des « frontières « de la Région d’Analamanga, son enterrement ne pourra pas se faire dans son village natal dans la Région de Menabe.

A sa famille et à l’ensemble des Luthériens, le journal « La Vérité » leur présente  ses sincères condoléances.

La rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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