Les responsables au niveau de l’université de Toamasina sont en alerte. Un projet d’incendie visant cet établissement public serait en préparation. Ce projet ne serait pas étranger aux incendies qui ont déjà touché l’université de Toliara et celle d’Antananarivo ces derniers temps. Les premiers éléments d’enquête ont permis aux enquêteurs d’accréditer l’hypothèse d’incendies d’origine criminelle d’une part, et d’incendies reliés entre eux d’autre part. Les incendies partent de maisons qui ne présentent de prime abord aucun souci apparent. Aucun court-circuit ni départ de feu n’auraient par ailleurs été décelés au cours des enquêtes menées par les limiers de la Gendarmerie. L’usage de produits hautement inflammables par les pyromanes présumés serait une hypothèse non exclue. En effet, il aurait été remarqué que le feu ne se propageait pas de manière continue. Les logements touchés auraient ainsi pris feu quasiment tous en même temps.
Outre la similitude entre les incendies, qui ont permis aux enquêteurs d’établir un lien entre les incendies, une autre information est venue corroborer cette hypothèse. Le nom d’un conseiller d’un ex-Président de la République, dont nous tairons pour l’heure le nom, a en effet été cité dans le cadre de cette affaire comme étant un des commanditaires. Il aurait apparemment participé à une réunion secrète au cours de laquelle un projet de déstabilisation a été discuté. Ce projet débuterait au niveau de trois universités à savoir Antananarivo, Toliara et Toamasina. Ce ne serait pas une coïncidence si les deux universités premièrement citées ont été justement frappées par des incendies. L’université de Toamasina pourrait donc être la troisième cible de ce funeste projet. Pour rappel, un incendie a ravagé le campus universitaire d’Antananarivo en fin de week-end dernier. Un bloc entier de « préfa », ces logements préfabriqués de la cité d’Ankatso II, est parti en cendres. Selon une information communiquée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le feu aurait commencé vers 23h30. Une dizaine de jours plus tôt, une centaine de cases de la cité du campus de l’université de Maninday à Toliara ont subi le même sort. Notons que la majorité des locataires des lieux ont rejoint leur Région d’origine pour cause de confinement et ont donc été absents des lieux lors du drame.
La rédaction