Publié dans Politique

Lutte contre la malnutrition - L'usine promise par le Président de la République embarquée

Publié le vendredi, 25 septembre 2020

Une énième promesse tenue. Le Président de la République, Andry Rajoelina a annoncé récemment la mise en place dans le sud de Madagascar d'une usine de fabrication de produits de malnutrition. Il a fait cette annonce à la suite de son entrevue avec Alain Mérieux, président de la fondation Mérieux à Lyon, l'année dernière. Et tout dernièrement une lourde délégation de cette fondation s'est déplacée à Madagascar pour discuter de la faisabilité de ce projet présidentiel et qui vise à réduire considérablement la malnutrition dans le pays, notamment dans la partie Sud. Depuis, tout s'est accéléré quant à la réalisation de ce projet.

Des informations venant de la France confirment que l'usine clés en main fournit par Nutriset, spécialiste des aliments thérapeutiques contre la malnutrition, et qui s'associe avec la Fondation Mérieux, vient d'être expédiée de son siège de Malaunay (Rouen). Trois conteneurs renfermant des cuves, des pompes, des broyeurs et du matériel pour la thermisation et le conditionnement se trouvent actuellement au Havre en attente d'embarquement pour le port de Toamasina. D'ici quelques jours, cette usine tant attendue par la population malagasy débarquera sur le sol national et acheminée par voie routière dans le sud de l'île.

La capacité de production de l'usine est de 600 tonnes par an sous forme de sachets individuels contenant de l'arachide, du sucre et de la poudre de lait, des vitamines et des minéraux. « Nous visons d'abord la malnutrition chronique qui entraîne notamment des retards de croissance, soit 50.000 enfants de la Région d'Anosy, mais l'usine fabriquera aussi nos produits destinés à la malnutrition aiguë », explique Faustine Lescanne-Malo, chargée du projet au sein de Nutriset, à un confrère de l'hexagone. 

L'Etat malagasy a prévu de faciliter l'implantation de l'usine sur le plan fiscal et l'achat des matières premières. Une décision dans ce sens a été prise lors d'un Conseil des ministres. 

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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