Publié dans Politique

Arrêt de l’exploitation aurifère à Vohilava - La Société civile exige des sanctions contre la société fautive

Publié le vendredi, 16 octobre 2020

« Une volonté à accorder la primauté au respect des droits fondamentaux des communautés et à la préservation du patrimoine naturel de Madagascar ». C’est ainsi que des Organisations de la société civile dont le Centre de Recherches et d’Appui pour les Alternatives de développement – Océan Indien (CRAAD – OI) ainsi que la Plate – forme nationale des Organisations de la Société civile de Madagascar (PFNOSCM/VOHIFIRAISANA) qualifie la décision du Président Andry Rajoelina d’ordonner la fermeture immédiate des exploitations aurifères illicites de Vohilava, à Mananjary. Décision que le Chef de l’Etat a annoncée officiellement lors de sa tournée dans la Région Vatovavy Fitovinany durant le week – end dernier et que les Organisations en question n’ont pas manqué de saluer à travers une déclaration hier.
Ces Organisations de la Société civile rappellent les raisons de leurs contestations à l’encontre de l’exploitation effectuée par la société chinoise Mac Lai Sime Gianna (MLSG) notamment les effets néfastes sur l’environnement, la santé et le quotidien même des riverains de Vohilava dans le District de Mananjary. D’où leurs interpellations qui ont abouti à la descente des membres du comité interministériel pour constater de visu les réalités à Vohilava. Les conclusions de ladite mission ne se sont pas fait attendre et avaient confirmé l’existence de nombreux dommages catastrophiques dont la destruction des écosystèmes environnants.
Engagement présidentiel
Rappelons que dans son « Velirano » n°10, le Président Andry Rajoelina prône la gestion durable de nos ressources naturelles. Pour ce faire, l’homme fort du pays s’est engagé à encourager un tourisme durable, valoriser nos richesses minières, protéger notre faune, notre flore et notre sol, reboiser nos terres, lutter contre la destruction de notre environnement. Il est donc plus que normal que toutes formes d’exploitation minière irrespectueuses de l’environnement soient complètement abolies.
Pour la Société civile, la décision du Président rejoint la déclaration du ministre de l’Environnement et du Développement durable relative à la nécessité du principe d’acceptabilité sociale vis-à-vis des projets miniers. Autant d’initiatives qui « laissent espérer que la primauté sera désormais donnée au respect des droits fondamentaux des communautés sur les intérêts privés des compagnies minières », selon toujours la Société civile. Sur cette lancée, ces Organisations appellent à l’application de sanctions contre la société fautive incluant des réparations urgentes à l’endroit des communautés affectées par les graves dommages causés. 
La Rédaction

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Editorial

  • Sérieux retards !
    Le tableau s’assombrit davantage. L’image réelle montrant en grandeur nature tous les aspects de la vie quotidienne du peuple se corse de jour en jour. Nourriture insuffisante, pas d’eau, pas d’électricité, l’air pollué, circulation bouchée, prix hors de portée, eaux de pluie en retard, etc. La misère s’intensifie ! On veut bien être positif en chassant d’un seul revers l’esprit négativiste mais les faits sont là et ils sont entêtés, incorrigibles. Selon le récent rapport annuel de la Banque mondiale (BM) sur la pauvreté et la prospérité, 44 % de la population mondiale vit avec moins de 6,85 dollars par jour, cela considéré comme le seuil de pauvreté dans les pays émergents. Pire encore, 700 millions de personnes, soit 8,5 % de la population de la planète, vivent avec moins de 2,15 dollars par jour, l’équivalent du seuil d’extrême pauvreté. La Banque mondiale déplore qu’il aille y avoir encore une…

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