Publié dans Politique

Organisation des Jeux des îles de l'océan Indien 2023 - La candidature malagasy discréditée par les « zalous »

Publié le mercredi, 21 octobre 2020

Au lendemain de l'annonce du président du Comité Olympique malagasy (COM) de la disponibilité de Madagascar pour organiser l'édition 2023 des Jeux des îles de l'océan Indien (JIOI), des attaques virulentes pleuvent.  L'organisation est prévue initialement aux Maldives mais leur ministre des Sports a déclaré d'une manière officielle, avant-hier, le désistement de son pays. Madagascar a déposé sa candidature pour 2023 mais le Conseil international des Jeux (CIJ) ne l'a pas retenue en 2019 pour diverses raisons. La majorité des pays membres à l'époque ont octroyé aux Maldives l'organisation de 2023, une grande première pour le pays.

Avec ce retrait officiel des Maldives, Madagascar est en bonne position pour recevoir ce rendez-vous quadriennal des sportifs de l'océan Indien et possède tous les atouts. Néanmoins, il faut attendre la position et déclaration officielles de l'Etat avant d'avancer dans ce projet. Bien que les dirigeants malagasy n'aient encore rien dit sur leurs ambitions, voilà que des voix venant des journalistes de la région commencent à se faire entendre pour essayer de porter un coup à cette candidature de Madagascar. Elles évoquent comme argument l'existence du Kere dans le sud pour enlever à Madagascar l'organisation des JIOI 2023. Ce fléau pourtant a miné depuis des décennies et la Grande île mais n'a jamais constitué un obstacle à l'accueil des manifestations sportives internationales à l'instar des JIOI en 2007. A l'époque pourtant, le Kere avait atteint son summum. Le régime actuel d'ailleurs élabore des projets pour éradiquer à jamais cette famine qui guette tous les ans la population du sud. Et en 2023, plus d'un espère qu'elle sera anéantie ou du moins réduite considérablement.

 A part cet argument, les détracteurs de la candidature malagasy n'ont rien à mettre sous la dent. Effectivement, de toutes les éditions des JIOI, celles qui se déroulaient à Madagascar ont été les plus populaires et parvenaient à rameuter les spectateurs. Une festive jamais égalée par les îles sœurs. Les infrastructures sportives constituent également le lot des atouts de Madagascar à l'instar du stade des Barea d'une capacité de 60.000 spectateurs, du Palais des sports de Mahamasina, et bien d'autres dont certaines sont encore en cours de construction. Il se pourrait que les rencontres des autres disciplines se déroulent en dehors de la Capitale mais ce qui est sûr c'est que l'engouement des spectateurs reste le même.

Contrairement à l'île de La Réunion ou les Seychelles, où la totalité des frais de visa à débourser équivaut aux frais de transports d'une trentaine de personnes, Madagascar est en mesure d'offrir la gratuité dans ce domaine, ne serait-ce que pour les sportifs.

Ces avantages de Madagascar sont malheureusement occultés par les détracteurs qui, à travers leurs récits, voudraient désigner, sans oser le faire, le pays hôte de leur choix pour organiser l'édition 2023 des JIOI.

Rata

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Editorial

  • Cri d’alarme ! 
    S.O.S. les FDS ! Un bâtiment de guerre serait sur le point de couler, le commandant de bord lance d’urgence un appel de détresse. D’une brèche, encore une petite fissure, pour le moment, l’eau commence à pénétrer. Il faut agir vite ! Sinon, le pire. Les entités de la défense et de la sécurité sur la sellette. Militaires et policiers se font coincer par des actes délictueux qui menacent la crédibilité et l’honorabilité de l’Armée, de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale. Ici, six gendarmes dont un officier supérieur et un policier font l’objet d’arrestation. Là, deux militaires appréhendés, l’un en situation de retraite et l’autre d’active. Ailleurs, un autre militaire, toujours en service, loue son arme de guerre aux bandits, etc.

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