Publié dans Politique

Village et Rova d’Ambohimanga - Les habitants retrouvent le goût de l’eau potable

Publié le jeudi, 29 octobre 2020

La journée d’hier marquait l’arrivée d’une petite révolution à Ambohimanga Rova. Cela faisait près de 5 ans que la population qui habite cette Commune rurale souffre d’un grand problème d’accès à l’eau potable. Les habitants utilisaient l’eau de la fontaine naturelle pour leurs besoins quotidiens. Ce qui n’est pas sans risque pour leur santé puisqu’en période de pluies, ces sources d’eau sont submergées par des eaux de crue. Un moyen rapide pour la prolifération des microbes et donc des diverses infections. Désormais, cette situation fait partie du passé puisque le réseau d’eau potable dans le village d’Ambohimanga Rova et le Palais royal vient d’être réhabilité dans le cadre d’un projet financé par le Gouvernement du Japon à hauteur de 19 659 euros, soit l’équivalent de 80 millions d’ariary.

 

Le projet s’inscrit dans le programme de coopération financière intitulé « Aide sous forme de dons aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine ». La cérémonie d’inauguration de cette infrastructure réhabilitée a d’ailleurs été tenue hier en présence de l’ambassadeur du Japon à Madagascar, Higuchi Yoshihiro ainsi que du Secrétaire d’Etat en charge de la Gendarmerie nationale, le Général Richard Ravalomanana.

Engagement gouvernemental

Lors de son allocution, le diplomate japonais n’a pas manqué de souligner la représentation ô combien symbolique de la Commune rurale d’Ambohimanga Rova en tant que cité historique et endroit spécial pour les Malagasy. Il n’est plus à rappeler que la Colline royale d’Ambohimanga a été classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO depuis 2001. « Quand les responsables nous ont approchés pour nous notifier du problème d’accès à l’eau potable, c’est sans aucune hésitation que nous avons pris la décision d’apporter notre aide, compte tenu de l’importance historique de cette ville royale », a indiqué l’ambassadeur. Il a aussi rappelé l’importance de l’accès en eau potable pour les besoins vitaux et sanitaires, mais également pour la continuité des activités économiques.

Grâce aux travaux de réhabilitation du réseau d’eau potable du village, environ 6 200 habitants en seront les bénéficiaires directs. L’approvisionnement en eau potable et l’assainissement figurent parmi les axes de priorité définis durant la septième édition de la TICAD7 ou « Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique ».

Par cette réalisation, le Gouvernement du Japon veut réitérer son engagement à se tenir aux côtés du Gouvernement malagasy dans ses efforts pour améliorer le niveau de vie de population défavorisée dans la Grande île.

S.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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