Dès la phase pré-Covid et la phase de réponse à la crise, le Gouvernement a communiqué fréquemment avec la population. Faut-il ainsi rappeler que le Président de la République s’est adressé de manière quotidienne, puis tous les deux jours ensuite bimensuelle à la population au bout des quinze premiers jours de l’état d’urgence dans le pays. Il s’est adressé sur les chaînes audiovisuelles publiques pour donner des réponses aux questions de la population et pour apporter du réconfort mais aussi pour parler des mesures instaurées pour lutter contre la propagation de la maladie. Ces émissions étaient reprises par l’intégralité des stations audiovisuelles du pays qui ont fait l’objet d’une réquisition de la part de l’Etat durant les sept mois qu’a duré l’état d’urgence sanitaire dans le pays. Il en est de même lorsque le porte-parole du Centre de commandement opérationnel, le Professeur Hanta Marie Danielle Vololontiana a rendu compte de manière quotidienne des chiffres concernant l’évolution de la situation épidémique, sur les stations audiovisuelles du pays. Les émissions journalières ont, depuis quelques semaines, laissé la place à des émissions hebdomadaires. C’était une manière de faire preuve de transparence. Les ministres, les directeurs généraux, les spécialistes, ont très souvent pris la parole pour apporter des explications sur des sujets de préoccupation de la population. Durant cette période où l’incertitude et les fausses informations ont, à un moment, fusé de toutes parts, l’Etat s’est positionné en tant que source fiable. Les informations ont été lâchées progressivement pour permettre à la population de digérer et de se préparer aux évolutions de la situation. Pour ne citer que la fermeture du ciel aérien malagasy, le confinement, l’obligation de port du masque, le déconfinement progressif. L’Etat a ensuite communiqué autour de la reprise, notamment autour des aides sociales aux victimes des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. Une communication générale qui a contribué à mieux assurer l’adhésion de la population.
La rédaction