Publié dans Politique

Kere dans le Sud - Le Gouvernement opte pour des solutions radicales et maximales

Publié le lundi, 23 novembre 2020


Le manque chronique de pluie est criant dans la partie Sud de la Grande Ile depuis des décennies pour ne pas dire des siècles. Le fléau se durcit ces derniers temps et pour cause, le changement climatique provoquant le réchauffement. Les habitants déplorent la rareté troublante de pluies durant les douze derniers mois. Aucun des régimes qui se sont succédé n’a réussi à changer le cours des faits. De la colonisation en passant par la Première République jusqu’à ce jour, les pauvres habitants du Sud ont dû se contenter de belles paroles, des promesses mirobolantes et des engagements non tenus. Le précédent régime de Rajaonarimampianina clamait des  « programmes émergents et structurants » qui, finalement, n’aboutissent à rien. Des études sans lendemain foisonnent. Pour certains observateurs aguerris, le grand Sud n’est autre qu’un grand cimetière de projets ! Il fut un temps où l’
« Adduction d’eau dans le Sud » (AES), en partenariat avec le gouvernement japonais, menait des études apparemment sérieuses axées sur la maîtrise de l’eau à Ambovombe (Région Anosy) et les autres localités durement touchées par la sécheresse. Mais, on se retrouve toujours à la case départ.
Il va falloir attendre l’avènement au sommet de l’Etat d’un jeune visionnaire et responsable pour que quelque chose daigne bouger. Le drame humanitaire atteint son niveau insupportable. Des vies meurent. Les enfants, surtout en bas âge, et les personnes âgées payent le plus. Les insuffisances alimentaires qui deviennent chroniques étranglent. En effet, la sous-alimentation (quantité) doublée de la malnutrition (qualité) complique sérieusement le cas. Le milieu naturel et les animaux d’élevage vivent dans des conditions intenables. Les rares cultures vivrières se détruisent à vue d’œil. L’élevage notamment bovin, principale activité économique de la région, peine à subsister. Les animaux meurent de soif. Et le malheur n’en finit pas ! Paraît-il que la malédiction s’enracine dans un cercle infernal !
Le Chef  de l’Etat Rajoelina Andry, depuis qu’il sillonnait le pays au moment de la pré et campagne électorale, avait déjà pris l’engagement d’apporter des solutions durables à ce problème … éternel. Des promesses qui ont donné visiblement beaucoup d’espoir aux habitants vivant dans cette partie déshéritée de l’Ile. A noter que c’est dans cette partie (Sud) que le candidat numéro 13 a raflé le maximum de voix.
Redevabilité oblige sinon esprit de fidélité à la parole donnée impose, le Président revient pour traduire en actes ses paroles. Des actions pour supporter à la base le développement économique de la région  seront mises en œuvre et la mobilisation immédiate des initiatives afin de prendre en charge l’amélioration des situations alimentaires invivables va être déclenchée, entre autres le « Kaly
tsinjo ».
Etant entendu l’immensité des besoins, le Gouvernement sollicite la contribution des partenaires techniques et financiers. Une démarche que les bailleurs soutiennent à bloc et ce grâce à la crédibilité des dirigeants, en première ligne le Président Rajoelina, dans la gestion des affaires nationales et qui justifie, en fait, la confiance de la communauté internationale à l’endroit du Gouvernement malagasy. Pour une fois, on peut espérer que le grand Sud, victime des aléas climatiques, verra un jour dans les meilleurs délais le déclenchement des options radicales et optimales.

La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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