Publié dans Politique

Peste bubonique - Cinq décès à Morarano Gara

Publié le lundi, 23 novembre 2020


Le cinquième décès a été déclaré samedi dernier au CSB I de Marovoay Gara, dans la Commune rurale de Morarano Gara (MLA), District de Moramanga. La veille, une équipe conduite par le médecin-chef de Moramanga avec des responsables communaux est descendue à Sakalava, à une dizaine de kilomètres à l’est de la nationale 44.
Jeudi, un homme âgé de 28 ans, résident de Sahamarolambo, une localité difficile d’accès dans le corridor forestier de l’est, a trouvé la mort des suites d’une infection à la peste bubonique. « Il était testé positif », affirme un responsable du CSB II de Morarano Gara où la victime était transportée d’urgence. Le cadre était enterré au lieudit Antanambaokely en présence de l’autorité sanitaire et des représentants de l’administration publique.
Le drame a commencé le 11 novembre où un garçon était mort des suites d’une infection inconnue par les habitants de Sahamarolambo eux-mêmes. Durant et après les funérailles, les occupants de la maison où se déroulaient les obsèques sentaient de fortes odeurs provenant des trous. Après vérification, 27 cadavres de rats étaient trouvés dans la pièce. Trois jours après le décès de l’enfant, sa grand-mère aussi était morte. Plus tard, une belle-fille et un neveu ont connu le même sort. Le décès signalé samedi a clôturé la série noire.
Toutes les personnes en contact direct avec les cadavres et les gens qui étaient présents aux veillées mortuaires ont déjà reçu les doses de traitement à la peste bubonique. Le maire de la Commune rurale de Morarano Gara, pour sa part, a sorti une note non datée invitant tout un chacun à se conformer aux mesures sanitaires qui s’imposent et à renforcer les gestes barrières.
Un membre de la communauté de base de Sahamarolambo a dit que le défrichement suivi de la mise à feu des terrains ainsi traités était à son paroxysme dans les environs immédiats. Ceci pouvait avoir un lien direct avec la résurgence de la peste dans la localité qui, jadis, faisait partie des zones fortement pesteuses de l’île. L’événement est comme une ironie du sort. La Commune de Morarano Gara est un bon élève de la lutte contre la défécation à l’air libre. Une fête dans ce sens était célébrée le 3 octobre dernier.
M.R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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