Publié dans Politique

Distinction honorifique - Légitime récompense pour les capitaines

Publié le dimanche, 13 décembre 2020


Maminirina Ravatomanga, le président directeur général du groupe SODIAT, a été élevé au grade de Grand Commandeur de 2ème Classe. Une haute et prestigieuse distinction honorifique réservée aux rares personnalités justifiant un parcours spécial sur le plan social, politique et économique.
A l’occasion du centenaire de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo (CCIA), l’Etat met à profit les opportunités offertes pour manifester sa reconnaissance à l’endroit de diverses personnalités ayant contribué de près ou de loin à la vitalité de la CCIA et au développement du pays. 
Maminirina Ravatomanga, Mamy pour les intimes, fort de son parcours individuel en sa qualité de capitaine d’industrie armé de persévérance, de ténacité, de patience et d’acharnement pour la réussite et parfois de résilience face aux vicissitudes de l’histoire,  l’un des honorables récipiendaires, reçoit les estimes de la Nation. Les trente années de dur labeur, d’épreuves souvent pénibles et d’abnégation, ont valu au PDG du groupe SODIAT la récompense. En effet, il s’agit d’une légitime reconnaissance à l’endroit d’un patron qui dirige au moins une trentaine d’entreprises et tout cela au prix de sa sueur. Un leadership que le pays fait gravement défaut. En trente ans d’existence, le groupe SODIAT s’est agrandi pour en devenir un empire qui fait nourrir des milliers de salariés sans compter leurs familles respectives. Des salariés qui constituent les machines pour faire tourner le groupe comme le stipule si bien le PDG Maminirina Ravatomanga.  « Nous, entrepreneurs, créons des emplois et des dynamiques. Mais ce sont les hommes qui forment ces entreprises qui les fortifient. Si j’ai reçu cette dignité de Grand Croix de 2ème Classe, c’est aussi grâce à tous mes collaborateurs au sein du groupe SODIAT », mentionnait le boss du groupe SODIAT sur son compte personnel sur Facebook.
Personnellement, je garde encore dans les mémoires, le début en 1990 de SODIAT à Behoririka (à côté du lac). Ce fut une modeste société qui, très vite, gagna en maturité et en puissance. Au cours de ces 30 ans, SODIAT se multiplie et embrasse des activités diverses réellement d’utilité publique. Entre autres, outre le transport, on peut citer la santé, l’hôtellerie, le média (presse écrite et audio-visuelle) , le tourisme, le BTP et bien d’autres ! Le moins que l’on puisse dire, Mamy Ravatomanga a su bâtir son patrimoine. Il faut le faire ! Ce n’est pas évident du tout de se trouver à la tête d’une trentaine de sociétés ! Il fallait travailler dur. Et attention, faut-il le mentionner que Ravatomanga Mamy priorise les investissements nationaux. Il aurait bien pu le faire ailleurs mais ce PDG, pas comme certains, crée des emplois et fait vivre des milliers de compatriotes. Chapeau Monsieur le PDG ! Evidemment, une telle légitime récompense à l’endroit d’un capitaine d’industries, discret et qui n’apprécie pas l’étalage et fuit l’encens, fait des jaloux. Mais, il faut le féliciter dans sa juste valeur et l’encourager d’aller toujours de l’avant ! Le pays en a justement besoin !
D’autres personnalités ont également été promues ce jour-là. Le cas de Naina Andriantsitohaina, le maire de la Ville des mille, la Capitale de Madagasikara, un autre capitaine d’industries, nous attire l’attention. Naina Andriantsitohaina a été élevé au grade de Grand Commandeur de l’Ordre National. Un mérite qu’il n’a pas volé mais qui s’inscrit dans le cadre de ses propres efforts.
Veuillez nous excuser, Monsieur le PDG et Monsieur le maire, d’avoir sciemment violé votre principe légendaire de discrétion pour rendre hommage à votre endroit à l’occasion de cette légitime récompense.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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