Publié dans Politique

Parlementaires TIM - Conflits d’intérêts au détriment du peuple

Publié le jeudi, 28 janvier 2021


Fragiliser le régime à tout prix. Tel est actuellement le mot d’ordre du côté de l’opposition. A en croire les actualités de ces derniers jours, les opposants souhaiteraient même s’emparer du pouvoir à coup de manifestations et de mouvements de déstabilisation. Des manœuvres auxquelles les députés élus sous la bannière du « Tiako i Madagasikara » sont directement associés. Depuis quelques semaines, les parlementaires TIM – avec comme chefs de file Hanitra Razafimanantsoa et Fidèle Razarapiera – mènent un véritable combat à travers une campagne de dénigrement médiatique via les fameuses stations « miara – manonja ». En effectuant des commentaires et analyses subjectives sur des sujets qui concernent les actualités nationales, ces députés s’écartent alors des vrais débats qui s’imposent dans l’intérêt de la population. 
Autant de gesticulations de la part de ces ténors du TIM amènent alors à s’interroger sur les raisons qui les ont motivés à intégrer l’Assemblée nationale en tant que parlementaires. Si du côté des députés MAPAR, la ligne de conduite est d’aller dans le sens des projets de développement initiés par le Président de la République, la marche à suivre est plus sinueuse pour les opposants.
Des combats oubliés
Jusqu’ici, les véritables missions de ces parlementaires TIM semblent encore et toujours servir les intérêts de leur patron, Marc Ravalomanana et lui garantir une chance pour la prochaine course à la présidentielle. L’on se rappelle, en effet, le discours de l’ancien président au cours de la cérémonie de présentation de vœux de son parti à Faravohitra et durant laquelle il a ouvertement appelé ses partisans à agir en utilisant la formule « Andao raha sahy ».
Pourtant les vrais combats devraient normalement se dérouler dans l’arène de l’Assemblée nationale. Dans un peu plus de trois mois, en mai prochain plus précisément, les députés seront appelés à leur première session ordinaire pour cette année 2021. D’ici là, les parlementaires de l’opposition devraient affûter leurs armes et affiner leurs stratégies pour arriver à un vrai débat à l’Hémicycle de Tsimbazaza. Faut – il rappeler qu’en tant que membre de la Chambre basse, les députés ont pour principale mission de proposer et de voter les lois. A cela s’ajoutent d’autres missions clés comme le contrôle de l’action du Gouvernement ou encore l’évaluation des politiques publiques, notamment à travers des séances de face- à- face avec les membres du Gouvernement. Des combats que ces députés occultent volontairement au détriment de citoyens qui les ont élus en tant que porte – voix du peuple (Solombavambahoaka).
La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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