Publié dans Politique

Filière or - Un député demande l’ouverture d’une enquête parlementaire

Publié le vendredi, 29 janvier 2021

Le député Ahmad Ahmad demande à la présidente de l'Assemblée nationale Christine Razanamahasoa l'ouverture d'une enquête parlementaire sur l'exploitation des ressources minières en général et en particulier sur la filière or à Madagascar. L'annonce a été faite au cours d'une entrevue, hier au Palais de Tsimbazaza. Le président de la commission ressources stratégiques au niveau de la Chambre basse du Parlement dénonce les nombreuses informations autour des différentes affaires de trafic de richesses naturelles dans le pays. L’initiative de mettre sur pied une enquête parlementaire répond ainsi à la volonté de séparer le bon grain de l’ivraie et de mettre à jour la vérité dans ces affaires, selon le député élu à Fénérive-Est.
La demande d’ouverture d’une enquête parlementaire aurait déjà été déposée au niveau du bureau permanent, indique le député élu sous les couleurs de l'Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina à Fénérive-Est. Il appelle d’ores et déjà ses pairs à l’Assemblée nationale à adopter, le moment venu, la proposition de résolution portant création de cette commission d’enquête. Par ailleurs, Ahmad Ahmad soutient que la commission qui devra être mise en place au cours de la session ordinaire du Parlement sera impartiale et transparente car composée notamment des différents groupes parlementaires à l'Assemblée nationale.
Pour respecter la séparation de pouvoirs, aucune enquête ne sera menée sur les faits relatifs au trafic des 73.5 kg d’or saisis en Afrique du Sud qui font déjà l’objet d’une procédure judiciaire en cours, précise toutefois, le député. Il affirme néanmoins que le rapport de la commission une fois bouclé sera remis à qui de droit, lançant ainsi une pique aux sénateurs sortants qui avaient cru bon de remettre les rapports de leurs commissions à une personne étrangère au Gouvernement.

La Rédaction



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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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