Publié dans Politique

Crédibilité de l’Opposition - De mal en pis !

Publié le dimanche, 28 février 2021

Pour maintenir son audience, l’Opposition gave son assistance des informations qu’elle qualifie de primeur. A travers l’émission « miara-manonja », les ténors annoncent les fruits de leur soi-disant investigation sur le régime Rajoelina ou de simples faits-divers et les balancent à l’antenne au grand bonheur de ceux qui les croient. Mais au fil des jours, les informations véhiculées et supposées de révélation s’avèrent finalement fausses. Diffusion de fausses nouvelles, c’est l’apanage de l’opposition, de ses satellites sur les réseaux sociaux et ceux qui se sont exilés dans d’autres pays pour des raisons qu’ils sont les seuls à les connaitre.

Toute une bande de comploteurs qui à court, ou plutôt ne possède pas, d’arguments pour déstabiliser le régime en place, se verse dans une pratique honteuse dans l’unique but de maintenir en « mauvaise » haleine ses partisans. Elle fait fi de la sagesse malagasy « Aleo mifanena amin’ny mpamosavy toy izay mifanena amin’ny mpandainga » (litt : Il vaut mieux rencontrer une sorcière qu’un menteur).

La dernière fausse information démentie a trait au trafic d’or, assorti d’un trafic de devises, perpétré par des trafiquants malagasy arrêtés en Afrique du Sud. Quelques jours après la découverte de ce double trafic rapporté par la presse malagasy, l’Opposition et ses sbires sont allés dans leurs mensonges habituels en annonçant leur scoop. La Dame exilée en France ravie d’une telle manne s’est donnée à cœur joie en le balançant sur les réseaux sociaux. La bande affirme que des millions d’euros ont été surpris sur les trafiquants en Afrique du Sud en plus des 73,5kg d’or. Elle est allée même jusqu’à désigner d’où est sortie cette somme.

Une affirmation infirmée pourtant vendredi dernier durant le procès intenté contre l’Etat Sud-Africain par les trafiquants malagasy et la société de Dubaï. Dans le compte rendu de l’audience, il a été en effet mentionné la découverte de 20 000$ sur les passagers venant de Madagascar. Un montant très loin des millions d’euros annoncés comme scoop par l’opposition qui, encore une fois, a mis un sacré coup sur sa crédibilité.

Ce n’était pas la première fois qu’elle a été surprise en flagrant délit de mensonges. Un de ses ténors, qui jusqu’à maintenant n’ose pas honorer la convocation de la Gendarmerie, a quelques jours auparavant balancé sur les ondes que le plan d’émergence de Madagascar (PEM) est financé par le groupe terroriste d’Al Qaïda. Une affabulation à l’instar de la fuite du Premier ministre Ntsay Christian, de la « démission » des autorités militaires et tant d’autres que l’Opposition tente de faire avaler à la population. Mais cette dernière commence à découvrir les mensonges des dirigeants de l’opposition mettant en cause le peu de crédibilité qu’ils en possédaient.

La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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