« Le Gouvernement Français a voulu montrer à travers cette initiative son soutien envers Madagascar dans sa quête de développement et plus particulièrement en cette période de pandémie mondiale. Cette initiative entre également dans le moratoire du G20 dont la France en fait partie. Le Gouvernement malagasy s'est d'ailleurs engagé à consacrer les ressources libérées à l'augmentation des dépenses dédiées à atténuer l'impact sanitaire, économique et social de la crise Covid-19 », note le communiqué du ministère de l'Economie et des Finances.
A noter que l'AFD mène plusieurs projets dans la Grande île pour ne citer que l'appui à la réforme et à la sécurisation foncière autour d'Antananarivo, le programme intégré d'assainissement d'Antananarivo ainsi que projet l'appui à l'éducation de base. Le dernier bulletin statistique de la dette indique par ailleurs que la dette de Madagascar envers la France représente 2,7% de la totalité de la dette extérieure.
Cette initiative n'a pas de répercussion dans la gestion des finances publiques, vu que les charges de la dette restent inchangées. En effet, il ne s'agit pas d'une annulation ou un effacement de la dette comme c'est le cas de l'Initiative pour les Pays pauvres très endettés (IPPTE) ou l'Initiative d'Allègement de la dette multilatérale (IADM), mais un moratoire qui consiste en un report des dates d'échéance.
Solange Heriniaina