Publié dans Politique

Relations Etat malagasy-Banque mondiale - La confiance règne

Publié le mercredi, 10 mars 2021

Au beau fixe. Les relations entre l'Etat malagasy et la Banque mondiale le sont. Comme preuve des bonnes relations entre les deux parties, l'institution financière a approuvé le financement supplémentaire sous forme de don d'un montant de 150 millions de dollars pour renforcer les programmes nationaux de protection sociale et accélérer la riposte face à la pandémie de Covid-19.  La représentante de la Banque mondiale à Madagascar, Marie-Chantal Uwanyiligira et le ministre de l'Economie et des Finances, Richard Randriamandrato, ont procédé à la signature de l'accord de financement hier.

Ce fut au cours d'une cérémonie au Palais d'Etat d'Iavoloha en présence notamment du Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina. La signature de cet accord de financement montre que la coopération entre l'Etat malagasy et le groupe de la Banque mondiale se porte bien et est même renforcée. Et ce possiblement au grand dam de certains barons de l'Opposition politique malagasy qui se frottaient les mains des quelques turbulences dans la relation entre les deux parties autour de l'application du Tarif Optima de la JIRAMA. L'Opposition voyait en effet dans ces turbulences les prémices d'un divorce entre les deux parties, ce qui visiblement est loin d'être le cas. Cette signature montre que le régime Rajoelina bénéficie actuellement de la confiance entière de la Banque mondiale. Beaucoup estiment en effet que cette dernière se serait montré réticente à approuver un financement supplémentaire pour un pays qui ne répondait pas à ses critères de bonne gouvernance. Cette signature constitue ainsi un véritable pied de nez à l'Opposition malagasy qui pointe du doigt la mauvaise gouvernance voire dernièrement la « dictature » dans le pays. L'Opposition qui aurait d'ailleurs dernièrement lancé un appel à des organismes internationaux pour dénoncer les dérives dictatoriales dans le pays.

 En tout cas, ce financement doit permettre aux ménages les plus vulnérables de relever la tête. Ces ménages qui ont payé le plus lourd tribut dû à la crise sanitaire. Ce financement de la Banque mondiale doit également permettre de réaliser la vision et les engagements du Président de la République Andry Rajoelina pour la mise en place d'une politique nationale de protection sociale. Concrètement, grâce à ce nouveau financement, plus de Régions pourront bénéficier des filets sociaux tels que le « Tosika fameno » ou le « Fiavota », à savoir Analamanga, Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo Atsinanana et Menabe. En tout 4.000.000 de personnes devront jouir de ces aides sociales. Marie-Chantal Uwanyiligira, représentante de la Banque mondiale à Madagascar, a tenu, durant la cérémonie, à saluer les efforts du Gouvernement dans la gestion de la pandémie de Covid-19 et la protection sociale des malagasy. Raison pour laquelle, cette institution financière a diligenté le décaissement de ce financement.

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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