Publié dans Politique

Grève des étudiants à Vontovorona - Trois manifestants placés sous contrôle judiciaire

Publié le mardi, 16 mars 2021

Liberté sous contrôle judiciaire pour les trois étudiants interpellés au cours de la manifestation à l’Ecole polytechnique de Vontovorona avant – hier. Cette décision a été prise à l’issue de leur déferrement hier. Parmi les principaux préjudices reprochés à ces étudiants figurent notamment la tenue de manifestation en dehors de l’enceinte de l’université, ainsi que les actes de vandalisme contre plusieurs commerces environnants et de violence, dont des jets de pierres, contre les Forces de l’ordre. Rappelons que 5 éléments de l’EMMOREG ont été blessés à l’issue de la manifestation. Les étudiants de Vontovorona ont contesté cette interpellation de leurs pairs. Pourtant, le statut d’étudiant ne confère, en aucun cas, une quelconque forme d’immunité. Au lendemain de l’émeute, l’angoisse et l’appréhension d’une nouvelle grève se faisaient encore sentir chez les riverains de l’Ecole polytechnique. Les commerçants restent sur leurs gardes par peur d’être à nouveau les cibles des actes de vandalisme. Idem pour les transporteurs de taxi – be de la ligne qui relie cette zone périphérique à la Capitale.
Par ailleurs, un autre fait révélé au cours de l’enquête liée à cette affaire confirme que cette grève comporte, une fois de plus, l’empreinte des membres de l’opposition. En effet, il s’est avéré qu’un des leaders du mouvement RMDM (Rodoben’ny Mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara) était en contact permanent avec les meneurs de grève. Affaire à suivre.
La Rédaction

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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