Publié dans Politique

Lutte contre le kere - L’Inde tend la main au Gouvernement malagasy

Publié le mercredi, 24 mars 2021


Ce fut à bord d’un bateau de guerre, qui a jeté l’ancre au port d’Ehoala, que le Gouvernement indien a apporté ses dons – composés d’un millier de tonnes de riz et de médicaments contre le paludisme – pour la population victime du kere dans le Sud.  L’ambassadeur de l’Inde à Madagascar, Abhay Kumar en personne a fait le déplacement dans la capitale d’Anôsy pour remettre ces dons au Premier ministre, Christian Ntsay, avant – hier. Le chef du Gouvernement y a clôturé sa visite à la tête d’une délégation dans la partie Sud. Le pays de Gandhi rejoint ainsi les pays partenaires qui ont répondu favorablement à l’appel du Gouvernement en vue d’une mobilisation dans la lutte contre l’insécurité alimentaire dans le Grand Sud.
Au cours de la réception des dons, le Premier ministre n’a pas manqué de souligner l’importance de cet appui du gouvernement indien dans la lutte contre le kere qui frappe la population des Régions Anôsy, Androy et Atsimo Andrefana. Ces habitants seront d’ailleurs les bénéficiaires de ces dons qui seront acheminés vers le Centre de commandement opérationnel contre le kere (CCOK) qui en assurera la distribution. « Nous souhaitons vivement que ces dons puissent parvenir de manière effective aux populations vulnérables », a indiqué le Premier ministre avant d’ajouter que les gouverneurs des trois Régions concernées ont déjà pu discuter sur la façon de coordonner la remise des donations.
Priorité de l’Etat
Outre la gestion de la crise sanitaire liée à la Covid-19, le Gouvernement inscrit également la lutte contre la famine dans ses priorités. Cela fait maintenant plus de 4 mois que le Gouvernement mène des actions dans ce sens et ce, avec le soutien indéfectible des partenaires. « Nous allons changer définitivement l’histoire du pays car nous sommes pour le changement et l’innovation. Il est impératif de concrétiser tous les projets de mise en place d’infrastructures de base, en particulier celles liées à l’eau potable » a souligné le locataire de Mahazoarivo.
Il a insisté sur l’adoption de solutions durables afin de permettre une autonomisation de la population à travers des activités diverses dont l’agriculture et l’élevage.  Il ne manque pas de rappeler les réponses apportées par l’Etat malagasy dont la mise en place de centres de réhabilitation nutritionnelle et médicale déjà en construction à Ambovombe et à Amboasary Atsimo. A cela s’ajoute la construction de plusieurs forages ainsi pour faciliter l’accès à l’eau potable.
La Rédaction

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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