Publié dans Politique

Institution - Les sénateurs portent deux femmes à la HCC

Publié le mercredi, 24 mars 2021

Les sénateurs de Madagascar portent deux femmes à la Haute Cour constitutionnelle. Hier matin, la Chambre haute du Parlement a élu Rojoniaina Ranaivoson Andriamaholy, magistrate de deuxième grade 1er échelon, et Antonia Rakotoniaina, magistrate de 1er grade, pour la représenter à Ambohidahy, au cours d’une séance plénière au Palais de verre d’Anosikely. Ils étaient dix-sept sur la ligne de départ à prétendre représenter le Sénat à la HCC. Rojoniaina Ranaivoson Andriamaholy était depuis janvier 2020, Commissaire aux droits de l’homme auprès de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) de Madagascar. A 36 ans, l’épouse de Dina Andriamaholy, secrétaire général adjoint à la présidence de la République de Madagascar, sera certainement la benjamine des membres de la HCC. Antonia Rakotoniaina est-elle vice-présidente au tribunal de première instance d’Antananarivo, selon les précisions du Sénat. Les deux femmes ont obtenu chacune 16 voix sur 18. Notons que les candidats arrivés en troisième et quatrième position étaient également des représentantes de la gente féminine.
Le choix des députés s’est posé sur Nandrasana Georges Merlin Rasolo, ancien directeur de cabinet de l’actuel Premier ministre Ntsay Christian, et Noelson William, ancien ministre sous la Haute Autorité de la Transition, tous deux magistrats. L’élection s’est déroulée hier dans l’après-midi au Centre de conférence international d’Ivato. Ex-président du Tribunal de Mahajanga, Nandrasana Georges Merlin avait été pour rappel membre de la Cour électorale spéciale. Il a été élu hier avec 71 voix. L’ancien ministre de la Fonction publique, du Travail et des Lois sociales entre 2009 et 2011, Noelson William a été crédité de 68 voix. Ils ont été élus sur une liste comptant au total 14 candidats. En tout cas, à l’issue de ces deux élections, le Parlement a ainsi envoyé quatre magistrats pour le représenter au niveau de la haute juridiction d’Ambohidahy. Le contingent de magistrats au niveau de la Haute Cour constitutionnelle sera donc au minimum six. Les deux représentants du Conseil supérieur de la Magistrature, qui seront connus à l’issue d’une élection prévue demain, sont en effet forcément des magistrats. Enfin, il n’est pas à exclure qu’un ou des magistrats figurent également dans la liste des trois derniers membres de la HCC qui seront désignés par Président de la République Andry Rajoelina et qui seront probablement connus avant la fin du mois.
Recueillis par L.A.



Fil infos

  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires
  • Président Andry Rajoelina - « Exploiter nos ressources minières est la seule issue pour sortir la population de la pauvreté »
  • Déclarations du colonel Patrick R. - La polyclinique d’Ilafy rétablit la vérité
  • Intervention télévisée - Le Président attendu sur plusieurs sujets cruciaux
  • ACTU-BREVES
  • Tiavina Murah Carène - La lolita malagasy n’est plus
  • Conduite en état d'ivresse et excès de vitesse - Un Chinois décime toute une famille
  • Irrégularités dans l’utilisation de fonds publics - La Cour des comptes d’Antananarivo épingle plusieurs Communes
  • Sommet de la SADC 2025 - Une mission préparatoire à Madagascar pour assurer le succès
  • Bangladesh - Un lémurien en cours de transfert à Antananarivo

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Ambition légitime !
    Encore et toujours dans le cadre global des deux évènements de haute importance et d’intérêt supérieur pour Madagasikara, à savoir la visite d’Etat et le Sommet de la COI, le pays vise à devenir le grenier de l’océan Indien. Une ambition légitime que les dirigeants de la Grande île n’ont pas cachée aux membres de la délégation à travers les réunions préparatoires et durant les cérémonies officielles. En réalité, le pays compte fermement redevenir le « Grenier de l’océan Indien ». En fait, la Grande île le fut déjà durant la Première République. L’autosuffisance alimentaire fut une réalité vécue au quotidien. On exportait, à part les produits de rente tels la vanille, le cacao ou autres, du riz (le fameux « riz rouge » ou le riz de luxe, le Madrigal) en Europe jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, sans parler des îles voisines. Epoque où la Grande île portait fièrement l’étiquette l’« …

A bout portant

AutoDiff