Publié dans Politique

Gestion de la Covid-19 - Quand l’opposition veut pousser le régime à l’erreur 

Publié le jeudi, 01 avril 2021

Curieuse, déplorable, suspecte … ! Les qualificatifs ne manquent pas pour désigner la manœuvre actuelle de l’opposition qui mène un véritable travail de « Lobbying » en faveur des intérêts internationaux. En effet, depuis le début de l’épidémie à Madagascar, il est clair que les Marc Ravalomanana et consorts n’ont jamais agi en faveur de l’intérêt du peuple malagasy comme ils aiment à le faire croire. Faut – il rappeler les réflexions plus que déplacées de ce camp de l’ex-président quelques jours après l’annonce des premiers cas de contaminations dans la Grande île l’année dernière. Une des ténors du TIM avait même osé affirmer que les chiffres officiels publiés par l’Etat concernant les décès liés au Coronavirus n’étaient pas véridiques et qu’il n’y avait donc plus de morts.

 

Au lendemain du lancement du Covid- Organics (CVO) par le Président Andry Rajoelina, la même opposition avait propagé la rumeur selon laquelle le régime voulait lancer une campagne de vaccination massive pour exterminer les Malagasy. Aujourd’hui, toujours la même opposition veut à tout prix que l’Etat adhère à la campagne mondiale de vaccination dans un soi – disant souci de santé publique.

A la lumière de ces prises de position contradictoires venant d’un même camp, il est plus que clair que le seul objectif de l’opposition est de pousser le régime à l’erreur au détriment du peuple malagasy. Si le régime se précipite sur le vaccin et que les effets secondaires se font ressentir, les opposants trouveront une nouvelle opportunité pour jeter leur dévolu sur les tenants du pouvoir.

Syndrome de la nostalgie

Selon l’analyse de certains spécialistes, la lutte acharnée contre le Covid-19 est en train de se transformer en guerre des vaccins entre les grands laboratoires et entre les pays. La question des vaccins revêt donc plus que jamais des enjeux géopolitiques. A Madagascar, bien évidemment, la manœuvre est menée de front par l’ancien président Marc Ravalomanana qui, pour beaucoup, semble encore atteint par le syndrome de la nostalgie du pouvoir. Avec autant d’ambition, il est clair que cet ex – président pourrait même, selon l’expression, vendre son âme au diable pour revenir au pouvoir. Avant – hier, le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM) avait encore émis une déclaration dans laquelle le mouvement parle d’un « attentisme » du régime dans la prise de décision pour l’adhésion à la campagne mondiale de vaccination contre la Covid-19. Alors que l’Etat fait preuve de prudence, le mouvement affirme qu’il s’agit d’une forme de tergiversation.

Certaines hypothèses prêtent ainsi au locataire de Faravohitra une possible alliance en vue d’effectuer des missions pour les grands laboratoires internationaux. D’autant plus que la forte résistance des Malagasy durant la première vague de l’épidémie ne manque pas de susciter la curiosité des scientifiques. Introduire les vaccins avec la même précipitation que l’opposition revient ainsi à faire des Malagasy des sujets d’expérimentation avec les risques que cela représente.

La Rédaction

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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