Publié dans Politique

Haute Cour constitutionnelle - Le successeur de Jean Eric Rakotoarisoa connu ce jour ?

Publié le lundi, 12 avril 2021

Les nouveaux membres de la Haute Cour constitutionnelle vont se réunir à partir d’aujourd’hui ou demain, selon certaines indiscrétions. A l’ordre du jour des locataires d’Ambohidahy figurera très vraisemblablement l’élection de leur nouveau président. Pour rappel, les hauts conseillers disposent de 8 jours à compter de leur entrée en fonction pour élire leur nouveau président. Ils ne devraient donc pas attendre le dernier moment pour tenir cette élection. Ayant prêté serment le 8 avril dernier, ils disposent normalement jusqu’à la fin de cette semaine pour élire leur président. L’opinion publique, qui trépigne d’impatience depuis quelques jours, saura alors qui va succéder à Jean Eric Rakotoarisoa à la tête de la HCC.

 

Après les élections des 6 hauts conseillers et la désignation des 3 autres, le scrutin devant désigner le prochain président de cette auguste institution est la prochaine étape. Celui ou celle qui sera élu deviendra le président de la HCC pour les sept prochaines années, soit jusqu’en 2028. Il ou elle sera la seconde institution à voir débarquer une nouvelle tête après le Sénat qui a porté à son perchoir, Razafimahefa Herimanana.

En tout cas, aucun bruit ne se fait entendre sur le possible favori à l’accession au poste de président de la HCC. Les pronostics vont bon train. Fait notable, l’actuelle HCC compte pour la première fois dans l’histoire plus de femmes que d’hommes. En effet, Ambohidahy est composée de 5 femmes et de 4 hommes. Raison pour laquelle certains analystes ont évoqué la possibilité qu’une femme occupe la présidence de cette haute juridiction. Ce qui constituerait également une première dans les annales du pays. Notons par ailleurs que l’élection du président de la Cour se fait à la majorité absolue des membres.

Faut-il en outre rappeler que l’intégralité des membres de la HCC est issue du corps de la magistrature. Pour certains analystes, il ne serait ainsi pas exclu que le prochain patron d’Ambohidahy soit l’un des magistrats le plus ancien dans le grade.  Pour d’autres, outre l’ancienneté, l’expérience devrait dicter le choix des membres de la Haute Cour constitutionnelle. D’autres encore opinent que la proximité avec les dirigeants du pays sera l’un sinon le critère principal qui portera un tel candidat ou un autre à la tête d’Ambohidahy.

En tout cas, si l’élection du président de la HCC va se tenir dans les prochaines heures, le nouveau président de la HCC figure parmi les 8 ayant prêté serment jeudi dernier à savoir, Rakotobe Andriamarojaona Vololoniriana Christiane, Razanadrainiarison Rahelimanantsoa Rondro Lucette, Mbalo Ranaivo Fidèle, Rasolo Nandrasana Georges Merlin, Rakotoniaina Raverohanitrambolatianiony Antonia, Ranaivoson Rojoniaina, Florent Rakotoarisoa, Ratovonelinjafy Razanoarisoa Germaine Bakoly.

Noelson William, élu par l’Assemblée nationale pour la représenter à la HCC, n’a pas prêté serment avec ses confrères et consœurs, pour « des raisons de santé ». Il ne devrait pas pouvoir participer à l’élection et ne sera donc également pas candidat à la succession de Jean Eric Rakotoarisoa. En parlant de ce dernier, il était candidat unique à la présidence de la HCC il y a sept ans. Etant donné que l’intégralité des votants est issue du giron du pouvoir, il est fort probable que le même scénario d’une candidature unique se reproduise cette année encore.

La Rédaction

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Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

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