Publié dans Politique

Ambohimandry-Arivonimamo - Aucune menace d'explosion de volcan !

Publié le jeudi, 22 avril 2021

 Une panique généralisée à Ambohimandry, District d'Arivonimamo.  Depuis quelques jours, la peur sur une quelconque explosion d'un volcan a terrorisé les habitants du Fokontany de Tsimahabeomby, Commune d'Ambohimandry. En effet, ces derniers ont constaté le gonflement d'un terrain au milieu d'un sol latérite. La dilatation a atteint 2 mètres, selon les observateurs. Le gouverneur de la Région autant que le chef de District ont même envisagé une évacuation des familles habitant aux alentours de cette zone.  

 

Mercredi, des techniciens au sein de l'Institut et observatoire de géophysique d'Antananarivo (IOGA), du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC) ainsi que du ministère des Mines se sont déplacés sur place. A l'issue de leur premier analyse, ils ont rassuré la population qu'aucune menace d'explosion de volcan, ni de tremblement de terre n'est constaté au niveau de cette zone, du moins pour le moment. D'après le docteur Andry Ramanantsoa, responsable au niveau de la sismologie IOGA, la station sismique à Antananarivo n'a encore reçu aucun signal sismique. Par contre, il affirme pressentir la présence de magma dans cette zone. Sur ce, aucune menace n'est encore détectée. Cependant, les enquêtes réalisées sur place détermineront la cause de ce gonflement de terrain.

 Pour le géophysicien au sein du BNGRC, docteur Lalah Randriamirado, une autre hypothèse a été avancée. Il a expliqué que des sources d'eau se trouvent aux alentours de cette roche volcanique. Au fil du temps et notamment avec la sècheresse, l'eau commence à se retirer et les terrains se resserrent. Mais avant de tirer une conclusion, le BNGRC procèdera à une descente régulière à Tsimahabeomby pour installer la balise géo- référencement, une méthode qui permet de connaitre l'évolution de la situation sur place.

Notons qu'au moins 700 personnes habitent dans cette zone.

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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