Mercredi, des techniciens au sein de l'Institut et observatoire de géophysique d'Antananarivo (IOGA), du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC) ainsi que du ministère des Mines se sont déplacés sur place. A l'issue de leur premier analyse, ils ont rassuré la population qu'aucune menace d'explosion de volcan, ni de tremblement de terre n'est constaté au niveau de cette zone, du moins pour le moment. D'après le docteur Andry Ramanantsoa, responsable au niveau de la sismologie IOGA, la station sismique à Antananarivo n'a encore reçu aucun signal sismique. Par contre, il affirme pressentir la présence de magma dans cette zone. Sur ce, aucune menace n'est encore détectée. Cependant, les enquêtes réalisées sur place détermineront la cause de ce gonflement de terrain.
Pour le géophysicien au sein du BNGRC, docteur Lalah Randriamirado, une autre hypothèse a été avancée. Il a expliqué que des sources d'eau se trouvent aux alentours de cette roche volcanique. Au fil du temps et notamment avec la sècheresse, l'eau commence à se retirer et les terrains se resserrent. Mais avant de tirer une conclusion, le BNGRC procèdera à une descente régulière à Tsimahabeomby pour installer la balise géo- référencement, une méthode qui permet de connaitre l'évolution de la situation sur place.
Notons qu'au moins 700 personnes habitent dans cette zone.
Recueillis par Anatra R.