A priori, les deux requêtes ont été déposées au cours de cette année, respectivement le 11 mars et le 22 mars derniers selon les dates de réception au niveau de la greffe de la Cour. Ces deux requêtes en suspens demeurent ainsi les dossiers froids à traiter pour les nouveaux conseillers constitutionnels d'Ambohidahy. Depuis son « lieu d'exil volontaire » à l'étranger, celle qui se considère comme figure de l'Opposition tente par tous les moyens de tacler le régime en place avec des manœuvres aussi insolites qu'absurdes mais sans succès.
Contestations à tout va
Il faut dire que l'Opposition ne manque pas d'imagination en enchaînant les contestations à tout va. La dernière en date, la contestation de la tenue de la session ordinaire de l'Assemblée nationale par visioconférence. Certains députés TIM ont protesté contre cette nouvelle disposition qui, pourtant appliquée de manière exceptionnelle étant donné la crise sanitaire qui prévaut dans le pays. Selon certains députés issus de la plate - forme IRD, le bureau permanent entend consulter la HCC pour savoir si la réunion virtuelle du Parlement est conforme à la Constitution. En tout cas, ladite requête n'a pas encore été déposée auprès de la juridiction d'Ambohidahy pour le moment. La Constitution ne fait aucune mention de la modalité de réunion des députés qui normalement, selon l'article 77 : « les séances de l'Assemblée nationale sont publiques » mais selon le même article « l'Assemblée nationale siège à huis clos à la demande du quart de ses membres ou du Gouvernement ».
La réunion par visioconférence ne compromet en aucun cas le caractère public de la session étant donné qu'il s'agit d'une pratique courante lors de grandes réunions internationales. L'Organisation des Nations unies, l'Union Africaine, la SADEC et autres organisations tiennent des réunions virtuelles depuis le début de l'épidémie liée à la Covid-19.
La Rédaction