Publié dans Politique

Chef de l’opposition à l’Assemblée nationale - Les sénateurs mettent Marc Ravalomanana sur la touche

Publié le jeudi, 27 mai 2021

Près de deux ans après son adoption par les députés, les sénateurs ont, eux aussi, finalement adopté hier, en séance plénière, la proposition de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 2011-013 du 09 septembre 2011 portant statut de l’opposition et des partis d’opposition présentée par le député Jean Brunelle Razafintsiandraofa.

Pour rappel, ledit texte avait été adopté par les députés en 2019. Les sénateurs de la précédente législature l’avaient cependant rangé dans les tiroirs du Palais de verre d’Anosikely avant d’en être sorti par les actuels sénateurs. Visant selon son initiateur à donner un cadre légal au statut de l’opposition à Madagascar, le texte a été adopté sans amendement.

« En application des dispositions de l’article 14 alinéa 6 de la Constitution, après chaque élection législative, les députés membres de l’opposition parlementaire désignent parmi eux par voie consensuelle le chef de l’opposition officiel », prévoit l’alinéa 1 du nouvel article 6 de la proposition de loi. En somme, le texte prévoit que le chef de l’opposition officielle, qui siègera comme vice-président de l’Assemblée nationale, soit désigné parmi les députés d’opposition. Une disposition qui exclut d’emblée l’ancien Président Marc Ravalomanana, leader du parti d’opposition « Tiako i Madagasikara », dont l’accession à ce poste figurait parmi ses ambitions politiques. Pour rappel, la loi de 2011 qui confère au chef de file de l’opposition élu le statut de député, dans le cas où il ne siègerait pas déjà dans l’Hémicycle.

Avec l’adoption de ce texte, qui doit maintenant passer par le contrôle de constitutionnalité auprès de la Haute Cour constitutionnelle, ce sont donc les 16 députés du TIM, l’unique parti d’opposition à ce jour reconnu officiellement comme tel à l’Assemblée nationale, qui éliront l’un des leurs pour devenir le chef de l’opposition parlementaire. Notons que le texte adopté précise certains droits spécifiques au futur chef de l’opposition. Celui-ci ou celle-ci devrait donc jouir par exemple du droit de prendre la parole lors des sessions réservées aux questions au Gouvernement, de recevoir ou d’être reçu par les missions diplomatiques ou d’officier en tant que vice-président de l’Assemblée nationale.

La rédaction

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Editorial

  • A l’épreuve du feu !
    Une adolescente qui sort de nulle part erre dans le vague à une heure indue quelque part. Une autre à peu près du même âge fugue avec un autre adolescent et refuse de rentrer chez elle. Une autre retrouvée morte et jetée comme un torchon sale n’importe où. Une fillette de quatre ans violée, violentée et assassinée atrocement avec la complicité d’une … famille entière etc.! La société malagasy d’aujourd’hui serait-elle à la dérive ? Quoi qu’il en soit, notre environnement sociétal, pris entre deux feux, subit une épreuve brûlante.

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