Publié dans Politique

Fête nationale - Rappel à l'ordre nécessaire

Publié le jeudi, 17 juin 2021

Un rappel à l'ordre est nécessaire en cette veille de la fête de célébration du soixante-unième anniversaire du retour de l'indépendance. Visiblement, des acteurs locaux ont la velléité de passer outre les mesures sanitaires édictées par le sommet de l'Etat. A plus d'une semaine de la date du 26 juin, des affiches et annonces invitant les populations à des spectacles et des bals aux foyers sociaux circulent sur les réseaux sociaux.

 

Les organisateurs et les artistes s'entêtent à aller jusqu'au bout de leur projet. Ils arguent que si les routes sont rouvertes, c'est que les activités festives sont aussi permises. « Cela faisait longtemps que les gens ont été privés d'occasions de détente collective. Il leur sera légitime de s'éclater le 26 juin », larguent-ils. Des rassemblements à risques sont donc en perspective.

Le Président Andry Rajoelina a annoncé, lors de sa dernière intervention médiatique bihebdomadaire dans le cadre de l'urgence sanitaire, les nouvelles mesures en vigueur au pays. Les rassemblements sont permis à condition que le nombre de personnes présentes n'excède pas 200. Le chef de l'Etat a aussi dit que le défilé militaire pour marquer la fête nationale aura lieu seulement aux chefs-lieux des six Provinces.

Irresponsables

Les autres chefs-lieux de Région et chefs-lieux de District et encore moins ceux de toutes les Communes non concernées ne pourront pas organiser le défilé traditionnel. Le but est de faire baisser au maximum les attroupements à risques. Le virus circule encore et toujours. Dans la mesure du possible, tout un chacun se doit alors d'éviter l'exposition à une contamination éventuelle.

Pour revenir à l'intention des certains à la cupidité aveuglante, des responsables communaux sont de mèche avec eux. Ce sont eux qui valident les demandes d'utilisation des terrains ou autres espaces publics. Ces responsables se révèlent irresponsables. Sachant pertinemment que les spectacles et les soirées dansantes restent interdits, ils apposent encore leurs signatures sur les sollicitations reçues.

De par ce geste, ces gens à la conscience tétanisée exposent les habitants de leurs Communes à des risques potentiels. La ministre de la Communication et de la Culture Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, dans une entrevue privée, a souligné que les spectacles et les bals restent prohibés jusqu'à nouvel ordre.

Elle a aussi rappelé que les gouverneurs, en tant que premiers responsables de comité de lutte au niveau régional, ont reçu l'ordre formel de faire respecter les consignes sanitaires sur toute l'étendue des circonscriptions sous leur responsabilité respective. Ils sont appuyés par les représentants de l'Etat territorialement compétents, les préfets de police, les préfets et les chefs de District, dans cette mission.

M.R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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