Publié dans Politique

Police nationale - Dotation de 550 nouveaux fusils

Publié le vendredi, 18 juin 2021


Le processus de sécurisation du pays est sur la bonne voie. Hier, au camp militaire de la CAPSAT à Soanierana, la Police nationale a fait la réception de 550 fusils. Une bonne partie est constituée de fusils MAS-36 et une autre de MAK-49. Il s’agit d’une donation du ministère de la Défense nationale, dans le cadre d’un accord bipartite et signé avec le ministère de la Sécurité publique. « Ces armes attribuées au ministère de la Sécurité publique, proviennent d’un sur-stockage de l’Armée. Ce n’est pas la première fois que ce genre de dotation en faveur de la Police nationale se produit. L’année dernière, une première dotation a eu lieu, et le secrétaire d’Etat à la Gendarmerie a fait autant. », explique le ministre de la Défense nationale, le général Jean Rakotonirina.
De son côté, le ministre de la Sécurité nationale, le commissaire principal Rodelys Randrianarison, a salué le geste de son homologue au sein du ministère de la Défense. On peut dire que cette donation en armes par l’Armée va servir pour l’aider à mettre en œuvre son concept de police de proximité. « Ces matériels provenant du MINDEF contribueront à équiper les postes ou autres commissariats situés dans les zones reculées du pays, et donc permettre la sécurisation de leurs habitants. », déclare en substance le ministre de la Sécurité publique. Et de poursuivre « Toutes ces nouvelles acquisitions de la Police en matière d’armements feront l’objet d’un marquage. Idem pour les munitions. », confie ce haut responsable de la Police.
Sur la même lancée, il assure qu’outre l’armement, la création de nouveaux locaux de commissariats dans les Districts concrétise encore ces efforts du ministère concerné en vue de la mise sur les rails du slogan de police de proximité. A preuve, il n’est désormais plus rare d’entendre parler de l’implication de plus en plus significative de la Police nationale dans la lutte contre le phénomène « dahalo », tel qu’on le voit dans le Sud actuellement.
Franck R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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