Publié dans Politique

Gaëlle Borgia - Un acharnement flagrant contre le régime

Publié le mercredi, 30 juin 2021


L’objectivité et l’impartialité sont les principales qualités exigées chez un journaliste, et de surcroît chez un professionnel de « haut niveau » comme l’aime souvent à le rappeler la dénommée Gaëlle Borgia, correspondante des chaînes France24 et Tv5 Monde à Madagascar.  Pourtant, quand il s’agit de traiter des faits concernant Madagascar, la concernée semble cruellement manquer d’objectivité et d’impartialité. En témoigne la polémique de ces derniers jours qui est née d’une publication de cette correspondante internationale et dans laquelle elle relaie que, à cause du « kere », des habitants du Sud sont obligés de consommer des restes de semelles de chaussures.
Une publication qui sort pourtant du journalisme mais verse plutôt dans l’activisme politique. Sous couvert de son droit à la liberté de presse, cette correspondante cherche à manipuler l’opinion publique malagasy et internationale à travers une campagne de dénigrement de l’Etat malagasy en montrant clairement son opposition au régime actuel. Le doute sur son impartialité est d’autant plus légitime car ce n’est pas la première fois que la journaliste relaye des informations visant apparemment à nuire à l’image de Madagascar. Faut – il rappeler l’épisode où elle a déjà utilisé les images d’un hôpital surpeuplé en Inde pour décrire la situation à Madagascar au moment fort de la pandémie de Covid-19.
Le kere, un phénomène datant des années 30
A l’instar du phénomène de mendiants qui a existé depuis des années à Madagascar, le « kere » un phénomène chronique qui a frappé le Grand Sud depuis 1932. Cette partie sud de l’île a alors servi de cimetière à projets pour les régimes antérieurs afin d’attirer les aides internationales. Certes beaucoup reste à faire, néanmoins le régime actuel a fait preuve d’une grande volonté politique dans la recherche de solutions concrètes et durables face à la misère de nos concitoyens dans le Sud. Depuis 2019, le Président de la République a enchaîné les descentes dans les Districts les plus touchés par la famine dans les Régions d’Androy et Anôsy.
Dans ce sens, de nombreuses initiatives ont déjà été entamées ou sont en cours comme la multiplication des aides d’urgence, la mise en place d’infrastructures durables telles que le CRNM (Centre de réhabilitation nutritionnelle et médicale), la mise en œuvre du projet titre vert pour l’autonomisation des autochtones, la tenue du Colloque pour l’émergence du Grand Sud où les acteurs et parties prenantes qui sont directement concernés ont été consultés pour établir des solutions pérennes inscrites dans le Plan Emergence Sud. Ce Plan est également une grande première car ce régime est le premier à mettre en place une stratégie réaliste dédiée uniquement aux régions du Sud touchées par la famine.
Une propagande aux fins de dénigrement ?
Normalement, un reportage digne de ce nom présente un fait sous toutes les coutures. Gaëlle Borgia ne le sait que trop bien étant donné son « statut » de correspondante internationale. Malgré tout, dans ses reportages, la journaliste de France 24 a occulté les actions du régime en faveur du Grand Sud. Elle tourne également en dérision les efforts menés par l’Etat et fait preuve d’acharnement et de mauvaise foi manifeste. Si cette journaliste est si concernée par le sort des malagasy et non par sa propre ascension professionnelle ou par son obsession à dénigrer le pouvoir actuel, pourquoi ne s’intéresse-t-elle pas par exemple aux mendiants, à la violence conjugale à Madagascar qui sont autant de phénomènes de société tristement réels ?
La famine dans le sud de Madagascar et la misère des malagasy sont-elles devenues les nouveaux sujets de propagande internationale pour certains journalistes ou des organismes internationaux soucieux de se donner de la substance en vue des prochains sommets d’arbitrage de financement ?
La Rédaction

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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