Publié dans Politique

Le Président Rajoelina au nouveau Gouvernement - « On doit réussir ensemble pour le peuple malagasy »

Publié le dimanche, 15 août 2021


Un message clair. Le Président Andry Rajoelina n’est pas allé par quatre chemins pour exposer le devoir qui attend les nouveaux membres du Gouvernement nommés hier. « Nous n’avons pas le droit à l’échec. On doit réussir ensemble pour le peuple malagasy », a – t – il déclaré. Cette nomination effectuée un dimanche, et de surcroit, un jour d’Assomption n’est pas fortuite selon le Chef de l’Etat. Une étape qui permet d’ouvrir une nouvelle page dans la gestion des affaires nationales. A l’issue d’une évaluation menée conjointement pas le Président et le Premier ministre, certains des anciens membres du Gouvernement ont été remerciés, d’autres reconduits et d’autres mutés à d’autres départements.
Chaque ministre est lié à un « contrat – programme – résultat » qu’il est tenu de signer et qu’il se doit d’honorer. « Vous avez été choisis parmi tant d’autres pour faire mieux et plus vite. J’espère que vous mériterez la confiance qui vous a été donnée », souligne encore le locataire d’Iavoloha. Ce « Gouvernement d’actions » selon les termes du Président aura la lourde tâche de travailler sans relâche en vue d’impacts mesurables pour tous les Districts de la Grande île. D’autant plus que le régime entame la 2ème partie de son mandat, la concrétisation de tous les « Velirano » est donc plus qu’impérative.
Rapidité et efficacité
Il ne manque pas de relever quelques caractéristiques de ce nouveau Gouvernement : la priorité donnée au genre et à l’équilibre régional avec des représentants d’Analamanga, Matsiatra- Ambony, Androy, Anosy, Menabe, Alaotra- Mangoro, Diana. Néanmoins, l’homme fort du pays soutient que les Malagasy ne sont qu’un, quelles que soient l’origine et la provenance.
Pour le futur, le Président se dit confiant, tout en soulignant l’importance de la rapidité et l’efficacité. Il a également martelé la cohésion qui doit animer les membres de l’Exécutif. Le peuple malagasy sera ainsi le premier à contrôler les actions des ministres.
Il a d’ores et déjà donné un aperçu de ce que devrait être la mission d’un ministre. « Il faut faire des descentes sur le terrain, écouter la population et apporter des solutions. Un ministre n’est pas là pour faire de la théorie », a indiqué le numéro de l’Exécutif. Les consignes sont claires : les ministres doivent travailler dur mais en toute transparence et droiture dans l’intérêt de la Nation. « La population attend des résultats. Nous sommes des serviteurs du peuple et de la patrie » a enfin rappelé le Chef de l’Etat, pour la énième fois, avant d’adresser ses vœux de réussite à la nouvelle équipe gouvernementale.
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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