Publié dans Politique

Cybercriminalité - Une experte en diffamation use et abuse des comptes « fake »

Publié le lundi, 16 août 2021

L'utilisation des réseaux sociaux a favorisé, ces dernières années, la profusion des comptes « fake ». Des comptes dont les auteurs passent essentiellement leur temps à proférer des propos à des fins de diffamation et de provocation contre des simples citoyens ou des dirigeants étatiques. La majorité d'entre eux sont des ressortissants malagasy qui résident à l'étranger.

Au cours de ces 7 dernières années, une dénommée I.S. se spécialise dans la création de ces comptes « fake » pour injurier et dénigrer les gens. Des agissements qui ne manquent pas de porter préjudice à ses principales cibles qui ont fini par déposer plainte auprès des Forces de l'ordre.

Aux dernières nouvelles, cette dame, originaire de Nosy - Be, aurait pourtant déjà fait l'objet d'une condamnation judiciaire. Selon les faits, elle fut, au cours d'une visite à Nosy - Be, interpellée par les Forces de l'ordre suite aux nombreuses plaintes à son encontre. D'autres plaintes la concernant auraient également été déposées auprès du service de la Cybercriminalité au sein de la Police nationale à Anosy. Après son arrestation, elle a fait l'objet d'une enquête et a par la suite été traduite en Justice. Condamnée, elle a écopé d'une peine de prison avec sursis et est contrainte de payer une amende. Bien que d'autres affaires fussent à sa charge, elle a pu s'extraire en quittant le territoire malagasy pour l'Italie où elle réside actuellement.

Aujourd'hui, I.S. retrouve ses mauvaises habitudes en poursuivant ses injures et diffamations via des comptes « fake ». Le compte « Mamany zanaka Lama » serait celui derrière lequel se cache cette femme en ce moment. Installée confortablement à l'étranger, I.S. se croit pour le moment intouchable malgré ses nombreux dérapages et ses agissements qui sonnent comme un pied de nez aux Forces de l'ordre et à la Justice malagasy.

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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