Publié dans Politique

Ministère des Mines et des Ressources stratégiques - Démission de Brice Randrianasolo

Publié le jeudi, 19 août 2021


C’est officiel ! Le ministre fraichement nommé à la tête du département des Mines et des Ressources stratégiques, Brice Randrianasolo, a quitté son poste. Ministre qui était au cœur d’un déferlement de polémiques sur les réseaux sociaux quelques heures seulement après sa nomination. Alors que beaucoup s’attendaient à une décision de limogeage de la part du Président de la République, le concerné a remis sa lettre de démission au chef de l’Exécutif à Ambohitsorohitra hier. Dans une déclaration à la presse, le désormais ex – membre du Gouvernement Ntsay a expliqué que les raisons de sa démission seraient « dans un souci d’apaisement et dans l’intérêt supérieur de la Nation ».
Il affirme avoir fait l’objet de « calomnies » sur les réseaux sociaux. A ce sujet, Brice Randrianasolo reconnait qu’« effectivement, j’ai été prévenu dans une affaire judiciaire portée devant le Tribunal de première instance d’Antananarivo, mais les manipulations médiatiques ont omis ou ont délibérément omis de souligner le fait que j’ai été relaxé durant le procès y afférent ».
Record du mandat le plus court
En démissionnant 4 jours seulement après sa nomination au département ministériel des Mines et des Ressources stratégiques, Brice Randrianasolo détient ainsi le record du mandat le plus court à la tête d’un ministère. Malgré tout, il tient à optimiser. « Mon engagement par l’intermédiaire du projet Faneva Lovainjafy dont je suis l’initiateur prend fin mais ma détermination pour servir la Nation ne cessera jamais », a – t – il indiqué avant d’ajouter que « (…) pour ma personne, devenir ministre n’était pas un but mais une étape me permettant d’apporter mon concours au développement de notre chère patrie ».
Concernant les personnes qu’il considère comme étant les initiateurs des troubles notamment sur les réseaux sociaux, Brice Randrianasolo affirme avoir l’intention d’émettre une plainte de réserve à leur encontre. Enfin, il soutient que « je n’ai pas eu le temps de démontrer mes compétences pour apporter ma part de responsabilité envers la Nation mais je suis intimement convaincu que Madagascar connaîtra un jour son heure de gloire ».
Rappelons que cet ex – membre du Gouvernement n’a pas vraiment pu occuper – au sens propre du terme – son fauteuil. Sa passation de service ayant été invalidée, il n’a pu intégrer ce qui devait lui servir de bureau et ce fut son prédécesseur qui a assuré les affaires courantes au sein dudit ministère depuis lundi.
La Rédaction

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Editorial

  • La question !
    L’espoir serait-il permis ! L’Assemblée nationale, réunie en séance plénière votait le lundi 2 décembre la mise en place de la « Commission spéciale de mise en accusation » auprès de la Haute Cour de justice (HCJ) dont l’élection du président. Les députés présents ont élu à l’unanimité le candidat présenté par le groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin’ny Andry Rajoelina (IRMAR) Haja Resampa, le députe IRMAR élu dans le Menabe (Morondava). Il succède à ce poste, très délicat, à Honoré Tsabotokay, présidant la Commission de mise en accusation lors de la précédente législature, député élu dans la Circonscription de Vohipeno (Sud-est).

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