Publié dans Politique

Rencontre Macron - Rajoelina - Regards communs vers les îles Eparses

Publié le vendredi, 27 août 2021


45 minutes. C’est la durée du tête-à-tête entre les Présidents Andry Rajoelina et Emmanuel Macron hier au Palais de l’Elysée dans la foulée de la participation de Madagascar à la Réunion des entrepreneurs francophones (REF) 2021. Contrairement aux habitudes, les deux hommes qui se rencontrent pour la deuxième fois dans la capitale française ont fait face à la presse française et malagasy avant le début de leur entretien.
C’est le locataire du Palais de l’Elysée qui a annoncé d’emblée dans son discours de bienvenue le sujet brûlant des îles Eparses revendiquées à raison par la partie malagasy suite à la décision des Nations unies. « Ensemble, je souhaite que nous puissions poursuivre nos échanges à la fois francs et constructifs sur la question des îles Eparses. Nous avons pris l’initiative ensemble en 2019 de créer une commission mixte qui a commencé ses travaux. Il est maintenant important qu’elle puisse les poursuivre », a avancé le Président Emmanuel Macron. Le Président Andry Rajoelina a confirmé par la suite que le sujet des îles Eparses figure bel et bien dans l’ordre du jour de la discussion entre les deux Présidents de la même génération et élus presque dans la même période.
A la fin de l’entrevue, point de rapport d’un côté comme de l’autre. Mais il va sans doute que Macron et Rajoelina ont défini une date de la reprise des discussions au  niveau de la commission mixte créée pour discuter de ce sujet « fâcheux ». La Covid-19 a pris le dessus sur toutes autres affaires, importantes soient –elles, d’où le silence total depuis presque deux ans sur cette question des îles Eparses. Quoi qu’il en soit, l’espoir est de mise dans la mesure où les deux parties ont accepté de remettre ce point capital sur le tapis lors de cette seconde rencontre.
A part les îles Eparses, les deux Présidents, comme ils l’ont évoqué avant l’entrevue, discutaient également sur le problème du Sud de Madagascar, frappé par le changement climatique, et la lutte contre la Covid-19.
La veille de ce déplacement au Palais de l’Elysée, la délégation malagasy a invité les autorités et entrepreneurs français à un dîner de présentation des atouts de la Grande île. La gastronomie malagasy ainsi que ses musiques ont été à l’honneur à cette soirée marquée par la présence de l’ancien Président français, Nicolas Sarkozy, le Secrétaire d’Etat, Jean Baptiste Lemoyne, et la secrétaire générale de la francophonie, Louise Mushikiwabo.
Aujourd’hui, sur l’agenda du Président de la République de Madagascar, la rencontre avec les membres de la diaspora malagasy.
La Rédaction


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Editorial

  • Ambition légitime !
    Encore et toujours dans le cadre global des deux évènements de haute importance et d’intérêt supérieur pour Madagasikara, à savoir la visite d’Etat et le Sommet de la COI, le pays vise à devenir le grenier de l’océan Indien. Une ambition légitime que les dirigeants de la Grande île n’ont pas cachée aux membres de la délégation à travers les réunions préparatoires et durant les cérémonies officielles. En réalité, le pays compte fermement redevenir le « Grenier de l’océan Indien ». En fait, la Grande île le fut déjà durant la Première République. L’autosuffisance alimentaire fut une réalité vécue au quotidien. On exportait, à part les produits de rente tels la vanille, le cacao ou autres, du riz (le fameux « riz rouge » ou le riz de luxe, le Madrigal) en Europe jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, sans parler des îles voisines. Epoque où la Grande île portait fièrement l’étiquette l’« …

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