Publié dans Politique

Entreprise franche à Ankadimbahoaka - Un court – circuit provoque une grosse bousculade

Publié le vendredi, 27 août 2021


Scène de panique, hier, au sein d’une entreprise franche spécialisée dans la fabrication de produits cosmétiques à Ankadimbahoaka. Une grosse bousculade due à un courant de court- circuit fait pas moins d’une vingtaine d’employés blessés ou inconscients. D’après les témoignages des employés qui ont assisté à la scène, tout a commencé lorsqu’un électricien était en train de réparer une partie des ampoules qui éclairaient l’intérieur de l’entreprise. Visiblement ayant déclenché un court–circuit, l’éclairage en question a pris feu de façon soudaine. Pris de panique et craignant la menace d’un incendie, tous employés du local se sont alors précipités vers la porte de sortie. Ce qui a provoqué la grosse bousculade.
Pourtant, le feu a pu être maîtrisé de manière rapide contrairement aux employés qui se sont complètement affolés. La plupart des blessés ont été piétinés ou pressés par leurs collègues au moment de cette grande agitation. Certains auraient même eu les membres cassés et ont été évacués d’urgence à l’hôpital. D’autres, surpris par le choc se sont tout simplement évanouis sur place. Outre les blessés, la bousculade a également provoqué de nombreux dégâts matériels au sein de l’entreprise. Plusieurs tables et chaises qui servaient de support de travail ont été écrasées pendant la scène de panique.
Aucune consigne de sécurité
 Ayant récemment ouvert ses portes, l’entreprise franche en question a embauché un nombre important d’employés – soit plus d’un millier de personnes – dont essentiellement des femmes. Néanmoins, une grande partie d’entre elles se plaignent des incidents qui s’y produisent presque quotidiennement. « Chaque jour, il y des ouvrières qui s’évanouissent de façon soudaine sans qu’on en sache les raisons. Parfois, cela prend beaucoup de temps pour les réanimer. Etant dans l’incapacité d’assurer leur tâche, les victimes sont, la plupart du temps, évacuées à l’hôpital ou renvoyées à leur domicile», confie une employée de l’entreprise.
Normalement, une société qui emploie autant de travailleurs doit prendre les précautions qui s’imposent c’est-à-dire les consignes en cas d’incendie ou d’évacuation d’urgence en l’occurrence. D’après toujours les confidences des employés, aucune consigne ou autre formation de ce genre ne leur ont été dispensée depuis leur recrutement au sein de l’entreprise. Ce genre d’incident n’est pas étranger aux entreprises franches situées à cet endroit de la Capitale. Les employés en appellent également à l’inspection de travail pour constater de près leurs conditions de travail incluant les horaires et les salaires.
La Rédaction


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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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