Publié dans Politique

Président Andry Rajoelina
 - "La diaspora pourra voter aux présidentielles de 2023"

Publié le dimanche, 29 août 2021



Un point marqué. La rencontre très attendue par la diaspora malagasy de France avec le Président Andry Rajoelina a eu lieu samedi à la résidence de l'ambassadeur de Madagascar à Paris. Là-bas où le rassemblement n'est pas interdit en dépit de la pandémie, mais où certaines précautions ont été prises tout de même, telles que la présentation d’un pass sanitaire à l’entrée. En outre, des tests de dépistage effectués par la Croix-Rouge France et le réseau Iles de France et ce pour parer à toute éventualité.
Devant des compatriotes venus des régions parisiennes, des provinces et des pays voisins de la France et même de l'île de La Réunion, Andry Rajoelina a réalisé la promesse non tenue par ses prédécesseurs à la tête de la République de Madagascar. " Aux élections présidentielles de 2023, on va accorder le droit de vote à la diaspora malagasy de France. Pour ce faire, vous avez intérêt à vous inscrire auprès de l'Ambassade pour avoir votre carte consulaire" a lancé le Président de la République à une foule survoltée par cette annonce. En effet, les ressortissants malagasy d'Andafy sont auparavant des citoyens " passifs" aux élections présidentielles. C'est désormais révolu, Andry Rajoelina veut mettre tous les ressortissants malagasy en âge de voter, tant à Madagascar qu'ailleurs, sur le même pied d'égalité. Toutefois, ces derniers devront montrer leur volonté de garder les racines malagasy et leur citoyenneté en s'inscrivant auprès de la représentation de leur pays. 
Lors de sa première rencontre avec la diaspora malagasy de France en 2019, Andry Rajoelina a évoqué ce sujet suite à la demande des ressortissants. Deux ans après, il va exaucer les vœux en leur accordant ce droit de vote aux élections présidentielles.
Outre ce droit de vote, le Président de la République a exhorté chaque citoyen, où qu'il soit, d'œuvrer pour la Nation. "Nous les dirigeants font de notre mieux pour rendre aux malagasy leur fierté mais vous également d'une manière ou d'une autre faites-le. A vous qui ont les moyens d'entreprendre, rentrez au pays et apportez votre contribution", martèle-t-il avant de répondre aux questions posées par ses concitoyens. Mais auparavant, Andry Rajoelina a dressé le tableau de la situation actuelle du pays notamment sur la crise sanitaire et la famine dans le Sud. " On ne peut pas passer sous silence le « kere » qui frappe nos compatriotes dans la partie Sud de l'île. Une situation héritée depuis les années 30. Mais les dirigeants actuels veulent apporter une solution pérenne pour amoindrir ou même éradiquer ce cycle infernal de la famine. L’époque de l'assistanat éphémère n'est plus de mise d'où la solution d'un pipeline reliant Efaho jusqu'aux coins reculés de cette zone. Un pari à réaliser avant la fin de mon premier mandat", relève Andry Rajoelina. A la rencontre des entrepreneurs francophones, des opérateurs économiques marocains ont montré leurs intérêts dans les projets présidentiels dans cette partie de Madagascar. 
Mais à part ces points noirs, le Président Rajoelina a évoqué les travaux réalisés ces dernières années et ce malgré le ralentissement de l'économie mondiale par la Covid-9. Il a cité entre autres l'usine Pharmalagasy, équipée et opérationnelle en 4 mois, la construction des hôpitaux « manarapenitra » dans des Districts, la transformation du stade de Mahamasina en celui des Barea qui est devenu la plus grande infrastructure footballistique dans l'océan Indien et le début des travaux du bord de Toamasina.
" Madagascar a maintenant la confiance des bailleurs de fonds. A preuve, la mise à la disposition par la Banque mondiale de plus d'un milliard de dollars, une grande première dans l'histoire du pays et dans nos relations avec les partenaires financiers. Le pays est sur les rails du développement. Seul je vais vite, ensemble on va loin", insiste le Président de la République pour terminer son discours devant un parterre acquis à la cause.

La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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