Publié dans Politique

Commission d'enquête sur les télécommunications - Les députés constatent des fautes de part et d'autre

Publié le jeudi, 09 septembre 2021

Vol de crédits, mauvaise couverture du réseau de téléphonie mobile, une qualité de connexion internet déplorable... La liste des doléances des usagers concernant les services de télécommunications à l'heure actuelle est encore longue. Les consommateurs se plaignent à longueur du temps sur les différents réseaux sociaux mais aussi auprès des médias sur la mauvaise qualité des services de ce secteur d'activité.

Et dans un autre contexte, Le Groupement des Télécommunications de Madagascar (GTM) déplore également les mesures prises par l'Etat au cours des dernières années, concernant le domaine des télécommunications freinant son bon développement. C'est pour toutes ces raisons que la Commission d'enquête parlementaire sur les télécommunications a été mise en place. Cette dernière a présenté à la presse, hier à l'Assemblée nationale, à Tsimbazaza, les travaux déjà exécutés depuis qu'elle est opérationnelle. « Nous avons déjà terminé la première phase de notre enquête. Nous nous sommes déjà entretenus avec toutes les parties prenantes et les acteurs concernés de près ou de loin par ce secteur, tant au niveau du secteur privé que du public. Nous avons entendu les propos des cinq entreprises opérant dans le secteur, mais aussi de l'ARTEC, l'Autorité en charge de la régulation, sans oublier les départements administratifs concernés allant du ministère de l'Economie et des Finances à celui des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique, en passant par les Directions générales de l'Impôt et du Trésor. Tous les documents concernant ce secteur sont donc désormais en notre possession », rapporte le député Doda Andriamiasasoa, à la fois président de la Commission d'enquête parlementaire sur les télécommunications et de la Commission des Finances et du Budget au sein de l'Assemblée nationale, durant le point de presse.

Dans les détails, la création de cette commission constitue la deuxième résolution prise lors de la dernière session parlementaire, au mois de mai dernier. La Commission se compose ainsi de quinze membres triés sur le volet. Cependant, tous les parlementaires (TIM, IRD, GPR et GMF) y sont représentés.

Le travail de cette commission continuera encore pour les prochains mois. « Notre enquête sera encore approfondie jusqu'à la prochaine session parlementaire, en octobre prochain. A cette date, des résolutions seront présentées aux autorités concernées pour être appliquées par la suite. En tout cas, cette première phase a déjà mis en exergue de nombreuses lacunes et des points à remédier au sein du secteur. Il faut savoir que cette enquête est entièrement indépendante », rajoute le représentant de la Commission. Au fur et à mesure de leurs entretiens que les fautes ne reviennent pas seulement aux opérateurs ou encore à l'Etat mais de part et d'autre.

Pour leur part, le GTM se réjouit d'ores et déjà de la mise en place de cette commission parce que les opérateurs peuvent enfin rapporter tous les problèmes auxquels le secteur privé est confronté. Les résultats de cette enquête sur le secteur des télécommunications sont alors fortement attendus.

La Rédaction

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Editorial

  • Mieux … !
    Sauf contre temps, le Premier ministre, chef du Gouvernement, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo va présenter le programme du Gouvernement à l’Assemblée nationale ce mardi 18 novembre 2025. Il s’agit d’un exercice « rituel » dicté par la Constitution. En effet, en vertu de l’Art. 99 de la Loi fondamentale comme suit : « Dans les trente jours de sa nomination, le Premier ministre présente son programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat au Parlement qui peut émettre des suggestions. » Ainsi donc, c’est une obligation constitutionnelle au cours de laquelle l’Exécutif se plie devant les représentants du peuple et se donne de tous les efforts afin que les concitoyens soient à la première loge de ce que le Gouvernement compte entreprendre pour assurer et offrir le maximum d’opportunités à la Refondation de la République Malagasy.

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