Publié dans Politique

Diffamation de Lalatiana Andriatongarivo - La Justice saisie

Publié le jeudi, 09 septembre 2021

Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo a décidé de déposer une plainte en diffamation contre le journal La Gazette de la Grande Ile et les journalistes à l’origine d’une série de 12 articles publiés dans ce quotidien en deux jours, concernant sa vie privée et sur un présumé détournement de fonds perpétré par la ministre au niveau du Centre de commandement opérationnel Covid-19.

La plainte a ainsi été déposée au tribunal de première instance à Anosy à l’encontre du journal La Gazette de la Grande Ile, selon Maître Tsiferana Ravoniarison, au cours d’une conférence de presse, hier à Anosy. Une plainte en diffamation qui vise les responsables, les auteurs des articles et les complices ayant œuvré pour la rédaction de ces articles, précise l’avocat.

« Les faits relatés ne sont pas fondés », indique Me Ravoniarison. Parlant notamment des faits « volontairement grossis » sur la vie privée de sa cliente parue dans ladite presse, l’avocat affirme par exemple qu’aucune plainte n’a été déposée par les personnes évoquées dans les articles. La défense de la porte-parole du Gouvernement dénonce ainsi une atteinte à la vie privée et d’atteinte à l’honneur de la ministre de la Communication et de la Culture, ou encore de diffamation à l’encontre de sa cliente et de son époux.

Démentant les accusations de détournements de deniers publics évoqués par le journal, l’avocat rappelle que la ministre n’assumait pas une fonction de personne responsable de marchés publics ni encore moins celle d’ordonnateur secondaire, dans le cadre de la gestion de la pandémie. Et que, les missions confiées à la ministre se bornaient, indique-t-il, à la transmission des prises de parole du Président de la République et de la publication des statistiques sur la Covid-19 au niveau des stations publiques, ce qui ne permettrait pas d’éventuels détournements. Ni la ministre ni le ministère n’ont par ailleurs été convoqués par la Cour des Comptes, précisent les avocats.

Dans la journée, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, parlant pour la première fois de ces articles, indique vouloir se focaliser sur les missions qui lui sont confiées et ne pas vouloir polémiquer sur cette affaire. La ministre a cependant tenu à souligner que des lois régissent le monde du journalisme et que toute personne qui estime avoir été victime d’une atteinte par voie de presse peut faire valoir ses droits. Parlant en tant que ministre de tutelle du monde du journaliste, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo condamne néanmoins les publications sur sa vie privée qui dépassent les limites du journalisme.

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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