Publié dans Politique

Avion Casa CN-235 - « L’appareil appartient toujours à l’Etat malagasy », dixit Gal Léon Rakotonirina

Publié le vendredi, 17 septembre 2021

Le ministre de la Défense nationale, le Général Léon Richard Rakotonirina, dément les informations parues dans le journal Le Monde récemment affirmant que l’avion Casa CN-235 acheté en2019 par l’Etat malgache aurait été repris par la société qui l’a vendu. « L’avion appartient à l’Etat malagasy », a affirmé le Général de corps d’armée, en marge de la cérémonie de passation de la Gendarmerie nationale au Stade Barea à Mahamasina.

 

Selon le journal qui a publié les informations, « les défauts de paiement répétés du ministère de la défense nationale ont conduit à la résolution irrévocable du contrat le 16 novembre 2020 ».

Madagascar aurait ensuite procédé à trois versements de 578.000 euros le 26 novembre, le 16 décembre 2020 puis le 21 mai 2021, mais « ces paiements ne sauraient être employés à l’exécution du contrat de vente », aurait indiqué la société qui a vendu l’aéronef selon des propos rapportés par le journal en question. Ladite société affirme qu’elle va affecter les versements « à la réduction de la créance de Sofema (…) dont le solde s’élève désormais, à la date de la présente lettre et sous réserve de tous coûts supplémentaires, à 4 973 658 euros ».

Pour le ministre de la Défense malgache, les informations publiées sont ainsi infondées et ne visent qu’à déstabiliser. Il explique que l’avion se trouve effectivement en Afrique du Sud où certaines modifications lui sont apportées. Le ministre indique par exemple que l’aéronef n’est pas encore adapté pour le saut en parachute, d’où les modifications d’ordre technique qu’il doit subir. Le numéro un de la Défense nationale malgache explique en outre que les restrictions de déplacement instaurées durant la crise sanitaire ont retardé les modifications. Par ailleurs, pour expliquer que l’avion soit encore en Afrique du Sud et non à Madagascar, le ministre évoque plusieurs raisons, notamment la maintenance ou encore un accord pour la formation des pilotes malgaches. Démentant les informations selon lesquelles son ministère serait mauvais payeur, le ministre indique que l’Etat malgache aurait déjà payé une partie non négligeable du prix de l’avion.

La Rédaction

Fil infos

  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff