Publié dans Politique

Midongy- Atsimo - Quarante-cinq morts dans un affrontement

Publié le mardi, 21 septembre 2021

D’après les informations émanant des Forces de défense et de sécurité, un affrontement entre 120 dahalo armés et le fokonolona, appuyés par quatre gendarmes a fait quarante-cinq morts à Midongy- Atsimo. Ces pertes en vie humaine sont enregistrées dans les deux rangs. Ces scènes de violence sont survenues vendredi 17 septembre vers 5 heures du matin pendant l’attaque des villages d’Ambohitsohy et de Vohitsimbe dans la Commune rurale de Marovitsika.

 

Ces informations sont lues dans un communiqué d’hier de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH). La source dit que les autorités compétentes ont déjà ouvert une enquête concernant cette tragédie. Dans le cadre de son mandat, porté sur la diligence d’investigation dans toute situation relevant de sa compétence, la CNIDH entreprend de mener une enquête indépendante se rapportant à sa mission et à ses attributions, devait-elle souligner.

"Il convient de rassembler les éléments d’informations liés aux faits ainsi qu’à la conjoncture sécuritaire qui prévaut dans cette zone sensible dans le but d’apporter des recommandations pour mieux protéger les droits humains dans de pareilles situations", poursuit la source. La commission entend apporter des orientations et recommandations pour une meilleure mise en œuvre des dispositions en faveur de la sécurité de la population et de la protection du droit à la vie. Des pillages et des vols de troupeaux ont été perpétrés.

Situation dangereuse

Elle déplore que pareils actes touchent très souvent les localités vulnérables, en proie aux attaques des malfaiteurs, souvent en nombre élevé. Dans cette lutte contre l’insécurité, les FDS ont hissé au sommet de leurs priorités le déploiement d’unités d’intervention et des bases opérationnelles avancées, reconnaît la CNIDH. "Le raffermissement de ce dispositif dans les zones à risques est un urgent défi à relever", conclut-elle.

Les réactions des autorités gouvernementales ont été presque immédiates par rapport à cette situation dangereuse dans le Sud-est du pays. Le ministre de la Défense nationale, le Général Léon Richard Rakotonirina s’est rendu à bord d’hélicoptère sur le lieu le lendemain même du drame. L’Armée y a déployé des troupes pour traquer les criminels et pacifier la zone. En effet, les bandits ont fait parler d’eux dans la Région d’Atsimo- Atsinanana ces temps-ci. Ils frappent à tout va (cf. notre édition de lundi).

La Gendarmerie nationale a aussi pris sa responsabilité face à la recrudescence des cas d’attaques perpétrées par les malfrats qui semblent défier l’autorité de l’Etat. Les consignes données à l’issue de la réunion des grands responsables qui s’est tenue au Toby Ratsimandrava lundi ont été claires : mettre fin à toutes ces horreurs qui font souffrir les habitants. La Police nationale ne reste pas non plus les bras croisés face à la situation sécuritaire qui prévaut sur toute l’étendue du territoire.

M.R.

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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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